Après une dizaine d’années à travailler en cuisine aux côtés du chef étoilé Ludovic Pouzelgues (LuluRouget), Ruddy Maisonneuve, aka « P’tite Pomme » pour les intimes, a quitté le « bocal » pour ouvrir sa propre adresse. Autant dire que la maîtrise technique, les goûts et les dressages sont au rdv ! Cela dit, Ruddy, accompagné en salle de Juliette Jovelin, a souhaité proposer une offre accessible avec le menu du midi et une séduisante carte de plats et tapas le soir.
La nouvelle et tant attendue adresse de Sarah Mainguy ! Niché au 6e et dernier étage d’un immeuble contemporain, ce restaurant-jardin propose une expérience unique à Nantes. Par le cadre et la vue inédits d’une part, mais avant tout par la cuisine très personnelle de cette jeune cheffe qui donne une résonance nouvelle aux meilleurs produits nantais, particulièrement ceux de sa complice maraîchère Alice Ménard. Service élégant et chaleureux, accords liquides au diapason… Mérite l’ascension !
Alternative à Ichi-go Ichi-e, et porté par la même équipe, Ichi Zen propose une offre complémentaire. Particulièrement le soir avec une carte bien fournie de petits plats traditionnels que l’on associe volontiers à une bière, du saké ou des cocktails revisités à la sauce nippone. Le midi, la carte se concentre sur le donburi, un classique de la cuisine japonaise composé d’un bol de riz sur lequel sont disposés divers ingrédients (poissons, légumes, viandes).
Un vent de Californie souffle sur la façade bleu mer de ce nouveau bistrot du quartier Champs de Mars. Depuis sa cuisine ouverte, Adrien Queeny, le chef franco-américain, propose une cuisine aux inspirations diverses (créole, asiatique, latine) et aux produits frais. Dans le verre, une sélection de vins bio et biodynamiques tout droit chopés dans de petits domaines du coin ou plus loin. Carte du moment selon l’envie et petites assiettes à partager le soir.
Une crêperie minuscule en plein Bouffay qui ne désemplit pas, et pour cause ! Les galettes y sont délicieuses et généreusement garnies de préparations parfois classiques, mais souvent très originales. Côté sucré, les crêpes ne sont pas en reste avec des propositions gourmandes et inattendues. Cette adresse fait partie des secrets bien gardés des Nantais… Venir tôt, car sans réservation.
La Maison Paganelli est le nom d’une maison du village corse de Zicavo, celle de la famille du cofondateur de ce restaurant. Autant dire que le sourcing est pointu et en circuit court pour valoriser au mieux la gastronomie de l’île de Beauté. On y retrouve logiquement de nombreux plats emblématiques, des charcuteries et des fromages, mais aussi une sélection pointue de vins de toutes couleurs. La bonne idée est d’y associer des produits locaux et de faire évoluer la carte selon les saisons.
Trio gagnant annoncé : François Rouillé, Maxime Delalande et Julien Moniz ont ouvert ce bar à vins où la cuisine de comptoir triomphe. Le premier dégote de belles quilles nat, tandis que les deux autres s’affairent aux fourneaux. La déco est soignée, tout comme les assiettes à partager dont on salue la maîtrise. Voisins du marché de Talensac, on peut les y croiser faire leurs emplettes et compléter un sourcing de qualité (Ferme du Bois des Anses, Océan et Fraîcheur…). Pas de réservation.
« Vivre, boire et manger » ; tel est le mantra de cette nouvelle adresse de l’Île de Nantes ! On y vient à toute heure pour profiter de la terrasse et d’un café matinal, puis, attablé aux comptoirs (ouverts sur la cuisine et le bar) ou en salle pour découvrir les plats de saison proposés à l’ardoise du jour. À l’heure de l’apéro, on partage petites assiettes, bouteilles du coin et franches rigolades. Programmation mensuelle (quiz, dj set, live session…) concoctée par la sémillante équipe.
La rumeur dit que l’on ne retrouve jamais plus d’une fois le même plat dans ce café-cantine au cœur du Solilab ! La cheffe Manon Texier y officie avec son équipe depuis dix ans (M’Kitchen). Elle transforme des produits locaux dans une formule végé unique aux inspirations diverses, à petit prix, et qui change tous les jours. Au comptoir, Alexandre Soulas prend les commandes qui finiront sur un plateau, que l’on embarque sur les petites tables chinées. Ouvert du petit déjeuner à l’apéro !
Dans le quartier du Bas-Chantenay, Edo transporte les gourmets au pays du Soleil-Levant pour déguster makis et sushis de première qualité, préparés à la commande, derrière le comptoir. Ici, l’approvisionnement est particulièrement soigné et le plus souvent indiqué sur la carte. Deux menus au choix : NAMI pour les poissons « classiques » et JYÔ pour les plus « nobles ». Réservation vivement conseillée, petite salle de 18 couverts uniquement.
Avis à tous les parents et leurs bambins désireux de partager un repas en toute convivialité : Les Gamines sont là ! Constance Desmants et Gaëlle Neri ont ouvert ce café-cantine singulier, adapté aux plus petits estomacs sur pattes comme aux plus grands. Au menu, bruschetta et deux plats (dont un végé) qui changent tous les jours, et sont également disponibles en version réduite. Coin jeu dédié et accueil aux petits soins. Programme mensuel d’ateliers pour toute la famille.
Le pitch est dans le nom : les sœurs Valentin ont ouvert leur bistrot rue Grande-Biesse. Elles proposent une cuisine simple et familiale à coups de grands classiques (œufs mimosa, plats mijotés végés ou carnés), parfois twistés, et toujours servis dans de jolies assiettes chinées. L’ambiance y est conviviale (petites tables de bistrot et grand comptoir). L’approvisionnement local (Sandra et Matthieu Gilbert, Vivien d’Anjou…) est apprécié, tout comme l’accueil souriant.
En bord de Loire, sur l’Île de Nantes, entre le palais de Justice et l’École d’architecture, Macoha évolue entre guinguette chic, bar à vins et cocktails, et table cosy. Dans l’assiette, on vogue souvent vers la Méditerranée à coup de ’nduja et salmoriglio, tout en battant pavillon nantais avec notamment la burrata de la Laiterie Nantaise. La carte fournie propose suffisamment de mets différents pour satisfaire les goûts d’une grande tablée hétéroclite.
Rendez-vous sous le soleil, devant la façade orange et jaune du Club Colette ! Ici, les bocaux sont rois et se déclinent de l’entrée au dessert pour être avalés sur place (à réchauffer) ou à emporter. Forte de son expérience de traiteur zéro déchet (Simone and Co), Clémence Goussin a ouvert cette nouvelle cantine où l’on déjeune (jusqu’à 17h) de petits plats savoureux (carné, végé ou poisson) préparés avec des légumes déclassés. Boissons rafraîchissantes maison (thé glacé, ginger beer…).
Juste à la sortie de Nantes, après l’imposant pont de Cheviré, Bécassine s’est posée pile en bord de Loire. Son équipe pro et efficace y propose une carte bistrotière contemporaine et bien exécutée dans une vaste salle. La grande terrasse (qui peut être couverte) accrochée au fleuve permet également de sortir « les pieds sur l’eau ». On y croise aussi bien les travailleurs habitués que les cyclistes de la Loire à Vélo pour une halte réconfortante.
Il y a comme un air de vacances, le long de la Loire, à Indre ! Ce troquet ouvert par Sabrina Clochard (également en cuisine) ravit les habitués de sa cuisine sans chichi (à prix doux) le midi et de glouglous bien pensés accompagnés de grignotages le soir. Convivialité garantie, notamment le dimanche où l’on s’y installe après avoir fait ses emplettes au marché voisin. Plats et quilles disponibles à emporter. Sympathique cour extérieure.
Dans cette vaste maison de maître avec ses quatre salles à manger, Denis Janneau et son équipe vous accueillent avec professionnalisme et bienveillance quelle que soit l’ambiance : dynamique le midi ou plus feutrée le soir. Le chef propose une savoureuse cuisine bistronomique aussi maîtrisée que bien sourcée. Immanquable : l’exceptionnelle carte de vins où figurent les plus grands noms des vignobles français et bien sûr ligériens. Cerise sur le bouchon : une tarification toute douce.
Direction Vallet, au cœur du vignoble, où Anaïs Vignaud et Dylan Lebossé se sont installés sur la place de l’église, dans ce petit restaurant d’une vingtaine de couverts. Après avoir fait leurs armes pendant plusieurs années au Restaurant de la Vallée à Clisson, le jeune duo propose aujourd’hui une carte traditionnelle, aux produits de saison travaillés avec soin et aux plats saucés. Service appliqué qui fait la part belle aux cuvées du vigneron voisin, Stéphane Orieux.
Ne cherchez pas Louise (elle œuvre en coulisse !), mais trouvez plutôt les délicieux ramen de Kenji, le chef japonais-micronésien de cette discrète adresse proche de l’hôtel de ville. Derrière son comptoir, il prépare cette spécialité nippone de nouilles de blé servies dans un savoureux bouillon. Ici, il est réalisé à base de poulet et accompagné de légumes bio et de saison. Les nouilles, comme les gyozas, sont faits maison, et les tempuras de légumes sont à tomber !
Sur la place Canclaux, qui devient décidément de plus en plus gourmande, Les Cancans incarnent une sympathique petite adresse de quartier. Dans un cadre particulièrement cosy, on déguste une cuisine fraîche et savoureuse. Le midi, carte courte et plat du jour efficace. Le soir, à l’heure de l’apéro, proposition de tapas maison et grignotage à savourer en compagnie d’un bon muscadet. Agréable terrasse ensoleillée.
Gasparelli est la bonne tablée d’un lieu de vie qui mêle également un hôtel écoresponsable, un café et une épicerie : Le Lieu-Dit. Véritable place de village, il permet de profiter, à toute heure et tout au long de la semaine, d’un cadre chaleureux et coloré (Toqué Frères). On s’y régale de pizzas napolitaines et de plats du jour bien pensés. Cour intérieure et brunch du dimanche à ne pas louper. Réservation recommandée.
Sur la place du Vieux-Doulon, une sympathique adresse à tout faire ! Guillaume et Arthur ont repris ce bistrot et en ont fait une cave à vins (pour la plupart sourcés le long de la Loire), un bistrot bonard et un repaire pour les amoureux des tapas le soir. Le midi, le chef, Benjamin, propose un menu du jour de saison (avec du choix), et une carte réduite (plat végétarien, burger, salade et pièce du boucher). Soirée à thème les mercredis. Réservation conseillée.
Ambiance cosy scandinave pour cet élégant lieu de vie proche de la place Delorme. On s’y pose entre amis pour un bon petit déjeuner, déguster un latte, du kéfir maison, ou encore se restaurer le midi d’une cuisine réconfortante à tendance végétarienne. C’est aussi un cadre idéal pour travailler en solo ou dans l’espace de coworking dédié. Vente à emporter (tartes, desserts et quelques légumes bio).
Premier arrivé, premier servi, dans cette nouvelle adresse en lieu et place de feu L’Aménité ! Guillaume et Victorien, deux amis d’enfance passionnés, y proposent des ramen aux bouillons riches et marqués, aux nouilles préparées sur place (grâce à l’imposante machine qui trône à l’entrée du restaurant), et aux toppings gourmands. Courte carte d’accompagnements à zieuter, option végé (légumes du coin par Alice Ménard) et ramen du moment ! Sans réservation.
À quelques pas de la grue jaune, Flore et Hugo se sont installés dans cette vaste salle vitrée chaleureuse (banquette et grande tablée, moult plantes, plafond de luminaires). Au menu de cette discrète adresse : assiettes colorées et gourmandes (options végés moins chères) et produits d’à côté (légumes bio de la Ferme Petite Terre à Vallet, café Kultivar…). Vente à emporter via Les Boîtes Nomades. Cuisine ouverte, service ultrasouriant et bonne humeur assurée.
À la pointe ouest de l’Île, une cuisine sans frontières ! Alice (au service) et Emmanuelle (aux fourneaux) accueillent des personnes réfugiées dans leur restaurant de formation et facilitent leur intégration par la cuisine. L’occasion de se régaler de nouvelles saveurs et plats généreux, certains signés par les apprentis de passage. L’ambiance y est lumineuse, tout comme le lieu. Et on s’y rend du matin jusqu’au déj, et même au-delà, autour d’ateliers qui rassemblent (cuisine, artisanat).
Porté par la même équipe que Bonbourg, en un peu plus sage mais tout aussi vibrant, Pilgrim complète désormais l’offre déjà bien fournie du quartier Graslin. Avec une vue magnifique sur la place, ce nouveau restaurant a rapidement imposé son style. Une cuisine qui emprunte aussi bien à la tradition française, aux racines british du propriétaire, qu’à la street food qu’il a pu déguster lors de ses nombreux voyages. God save Pilgrim !
Installé il y a peu à Saint-Sébastien-sur-Loire, Glouton est la bonne adresse pour les amateurs, petits ou grands, de copieux et savoureux burgers. Dans un décor qui évoque les paillotes exotiques, on y déguste les fameux sandwichs aux compositions alléchantes dont les sauces sont réalisées sur place et les buns par un boulanger partenaire. Des compositions classiques ou plus originales qui peuvent toutes se décliner en versions végétariennes. Frites maison, bien sûr, et belle carte de desserts.
Un aller simple pour Taïwan et sa gastronomie assez méconnue. Ici, on ne plaisante pas avec cette cuisine de haute volée, très savoureuse, qui fait notamment la part belle à l’un de ses emblèmes : les xiao long bao. Ces petits raviolis cuits à la vapeur se déclinent dans de nombreuses versions. D’autres propositions de la carte sont tout aussi alléchantes. Sélection pointue de thés pour accorder parfaitement ces mets. Service attentionné et de bon conseil.
Depuis 20 ans, les habitués ont pris leurs quartiers dans cette auberge face à l’église ! Le credo ? Traditionnel, à commencer par le muscadet que l’on prend accoudé au comptoir en arrivant, avant de se faufiler dans la salle de restauration, où trônent le buffet d’entrées (salades, crudités de saison…) et la vitrine des desserts (simples et réconfortants). Ardoise du jour avec 3 plats au choix (couscous le mercredi et beurre blanc le vendredi), frites maison et accueil chaleureux.
À deux pas de l’île de Versailles, un petit café dans son jus avec son carrelage rétro, sa vaisselle chinée et son mobilier vintage chaleureux. On y mange sans façon le midi en choisissant un bowl, une tarte ou un plat du jour (commande et service au comptoir), que l’on accompagne volontiers d’un des nombreux desserts proposés. On y apprécie la participation des convives pour débarrasser et trier ses déchets, en cohérence avec la démarche vertueuse proposée.
Dans un quartier en pleine mutation, entre l’ancien MiN et le nouveau CHU, direction l’Argentine pour découvrir l’un de ses totems : les empanadas (petits chaussons fourrés). Elles y sont déclinées en version salée ou sucrée, à la viande, au poisson ou végétariennes. Le chef propose aussi à la carte des plats classiques ou voyageurs, entre Nantes et le reste du monde. Autant d’alternatives réjouissantes qui méritent le détour.
Aux commandes de cette pépite discrète de la rue Fouré, Estelle Méheust et Jérôme Berdelou, duo au joli CV né sous les étoiles alpines du 1920. Dans un décor sobre, à la mode d’aujourd’hui (bois, pierres grattées, émeraude, fleurs séchées), la cheffe livre des assiettes sensibles, justes et délicatement dressées. Avant que les papilles ne succombent définitivement, sous le charme des desserts ultraprécis et gourmands de Jérôme. « Douceur et caractère » : pari réussi ! Sourcing au top, courte carte à boire de Loire et d’ailleurs, service impeccable.
Dans ce bistrot-bar qui coche toutes les cases du genre (zinc riveté, carreaux cerise, mobilier troquet), une chouette équipe accueille en toute bonhommie les gourmands bien au fait du quartier – et les autres. Au menu du déjeuner, des classiques rallumés par une belle créativité, joliment dressés, le tout en mode locavore, bio et de saison. Le soir, une carte d’assiettes à partager et une très belle sélection de demis artisanaux ou de quilles naturophiles. Réservation possible uniquement le midi, terrasse l’été.
Dans ce bistrot tout de bleu et bois vêtu, à deux pas de la rue des Chalâtres, les habitués, voisins, et les autres viennent se poser pour un café, une bière, ou pour le choix à l’ardoise de bons classiques, frais et savoureux, concoctés par la cheffe Élodie et envoyés chaque midi par Stéphanie et Valérie. Accueil simple et souriant. Terrasse sur la charmante petite place aux beaux jours. Tapas maison les jeudis et vendredis soir !
À la barre de ce resto de poche cosy et intimiste, niché au fond d’une courette à deux pas de la place Viarme, Elena Solorzano et Maxime Robinet. Lui, derrière ses micro-fourneaux sous escalier, cisèle des assiettes bistronomes bien maîtrisées, à base de beaux produits du cru, sous les yeux des gourmets affamés. Elle, sommelière pointue aux racines mexicaines, sert avec peps et sourire les nectars de sa sélection très personnelle, dans de sublimes verres qui donnent le ton.
Au terme d’une balade en bord de Sèvre, on se pose comme à la maison dans la nouvelle demeure d’Aurélie et Jean-Charles Batard (ex-Clémence), face au croquignolet Port Domino. Dans cette bâtisse adroitement retapée (poutres anciennes, cheminée imposante, bar en douelles de tonneau, casiers à quilles…), le chef concocte avec des produits de belle origine une épatante cuisine de tradition, à l’ardoise (et à emporter). Tandis qu’Aurélie propose, toujours avec le sourire, les bouteilles de sa sélection précise.
Au piano de cette cave à manger rue des Hauts-Pavés, Rémi Cueille fignole de jolies assiettes bistronomes, épatamment twistées par des assaisonnements qui pulsent. Côté salle (vert d’eau, quilles à tous les murs), Barbara Coulon agence les meilleurs accords avec ses vins nature et biodynamiques bien sourcés – à déguster aussi au verre, façon afterwork, autour d’une planche partageuse. Ateliers œnologiques deux jeudis par mois.
Il faut pousser la porte un peu résistante de ce troquet de quartier à la longue histoire, au look désormais rétro-bohème (comptoir carrelé « métro », tapis persans, mobilier bistrot, plantes vertes…) ! Au programme : léchage de babines avec la cuisine créative et fraîche, colorée et voyageuse, goupillée par le chef franco-brésilien Igor – avec option végé. Adorable petite arrière-cour verdoyante, accueil avenant et très pro de Camille, tenancière souriante de cette charmante adresse.
Façade vert d’eau, boiseries d’ancienne pharmacie, mobilier bistrot, esthétique céramique : c’est le décor du petit paradis imaginé par Marine Coëspel sur la butte Sainte-Anne. La jeune cheffe excelle, avec des assiettes très maîtrisées, locales et de saison, osant des saveurs inédites et très convaincantes. On s’y pose aussi pour un sulfureux goûter ou le brunch dominical, pour lequel la réservation est fortement conseillée.
Grignotages du petit déj au goûter dans ce coffee-shop écoresponsable (déco scandi, mobilier dépareillé blanc, bois, brique) propulsé par Nina Thenon la pâtissière et Laurianne Condette en salle et au comptoir. Le pitch ? Des cafés d’exception savamment préparés, des gâteaux stylés à tomber, des petits plats cantine le midi avec option végé, sourcing soigneux. Large terrasse.
Depuis leur petite cambuse, Alexandre (poissonnier de métier, en cuisine) et Laura (au service et desserts) font prendre le large aux papilles gourmandes. En roll (dans un pain brioché artisanal toasté) ou en bowl, la pêche (principalement locale et de saison) se savoure fraîche, goûteuse et bien assaisonnée. Sur place ou à emporter.
De leur petit comptoir de la rue Léon-Blum, Aude et Antoine font rayonner leurs aguicheuses foccacias pétries maison chaque jour (farine bio du 44 et excellente huile d’olive) et garnies de bons produits ultralocaux — à moins d’opter pour la déclinaison façon salade. Desserts maison, service très avenant, jolie terrasse bois aux beaux jours.
Cette chouette cantine écoengagée sustente les gourmands du quartier avec une cuisine familiale réconfortante et de qualité. Au menu, en mode self : plat du jour, assiette de saison ou végé, desserts aguicheurs, le tout concocté maison à base de produits frais attentivement choisis. Avec ceci, vin local ou bière artisanale. Accueil souriant, terrasse couverte.
Abrité dans le flamboyant Château de Maubreuil, un resto cosy chic, tout en boiseries, velours, tapis moelleux, lampadaires frangés… Où l’on se délecte d’une cuisine aux accents voyageurs, bistronome le midi (ainsi que les lundis et dimanches soir), gastronome le soir, à partir de produits de belle lignée. Sélection fastueuse de flacons : belles étiquettes locales et/ou bio(dynamiques)… Service à l’avenant, brunch dominical.
Belle convivialité sans chichi, dans ce troquet de quartier (meubles vintage, tapis persans, plantes vertes, comptoir) qui brasse avec bonheur habitués, voisins, associations du coin… Dans l’assiette, le midi, ça popote façon bistrot, autour d’une ardoise courte, fraîche et de saison – et souvent une option végé. Le soir, on partage les bonnes pizzas du voisin, Popolo. Pour la soif, une belle sélection à emporter ou à déguster sur place. Terrasse et terrain de pétanque.
Confort feutré pour ce resto gastronomique récemment lifté, niché dans la magnifique abbaye de Villeneuve. Aymeric Depogny, jeune chef au superbe CV, tout juste étoilé, réjouit les papilles de sa cuisine jubilatoire : cuissons impeccables, saveurs sublimées, dressages gracieux. Le tout à base d’excellents produits du terroir dont poissons et herbes sauvages, péchés mignons du chef. Beaux flacons, service irréprochable.
Sur la route du vignoble nantais, chic, confort et nappes damassées pour ce restaurant adossé à l’hôtel Kyriad de Bouaye. Dans l’assiette, la cuisine française bien faite du chef Sylvain Philippe, esprit bistrot à tendance gastro, à base de bons produits en très court circuit – à marier à l’une des bouteilles de la consensuelle carte à boire. En prime, l’accueil très efficace et dynamique, et une jolie terrasse.
Verrière, moquette et sièges velours émeraude, vue bucolique : tel est le pitch de cette classieuse brasserie. Sous la houlette d’Aymeric Depogny, qui officie au piano de L’Épicurien (le volet gastro du lieu), une carte réjouissante, mêlant classiques de brasserie et assiettes bistronomes, bien maîtrisés et joliment dépoussiérés. Vaste carte vinale, service très pro et calé, ambiance tout en raffinement.
Manoir du 18e siècle, arbres remarquables, terrasse colorée faisant, aux beaux jours, de l’œil aux promeneurs : trio gagnant pour ce café-resto contemporain piloté par Alexandre Muller, au cœur du superbe parc à l’anglaise de Procé. Dans ce décor idyllique, l’équipe ficelle une cuisine locale et de saison, dressée avec soin et bien assaisonnée. À assortir avec une jolie référence de la carte à boire naturophile.
Sur la place Saint-Clair, le bistrot sans façons de Claire-Marie (aux fourneaux) et Eve (au service) accueille pour leur plus grand plaisir les becs fins du quartier – en salle ou dans le tout beau patio ! Au choix le midi, plat du marché ou bò bún suivis de desserts bistrotiers bien gourmands. Le soir, place aux planches partageuses et aux jolies références locales à boire. Le tout dans une ambiance enjouée, en profitant d’une chouette programmation culturelle (concerts, dj sets…).
Dans cette vaste ex-usine d’huile relookée avec brio – avec vue magnifique et terrasse sur la Loire, se brassent désormais des mousses artisanales de renom. Après une déambulation quai des Antilles et la traversée en Navibus, on s’y requinque d’une formule façon pub (pulled pork burger, fish and chips…) ou on savoure un plat de brasserie bien travaillé (le midi en semaine uniquement) – à moins de préférer tapasser. À boire : au choix pinte maison (ou invitée), tout droit tirée d’une des immenses cuves – ou un autre breuvage de la carte. Le tout dans une ambiance familiale (festive en soirée).
Après quelques années à Minorque, Albert Riera (ex-second d’Éric Guérin) et Émilie Gosselin, catapultent les heureux gourmands de Chantenay outre-Pyrénées. Au menu de leur fringant bistrot (pierres grattées, parquet, comptoir carrelé, motifs floraux…) : cuisine bistronomique de marché le midi, salivantes paëllas et assiettes partageuses le soir, le tout savamment ibérico-twisté. Dans le verre, des pépites souvent bio d’ici et d’Espagne – et une superbe collection de vermouths. Accueil chaleureux et très pro.
Reconversion réussie pour Carolina et Margot Schioppa-Thievet, aux manettes de ce bistrot à l’identité vernienne assumée (bleu et doré, motifs Belle Époque, poulpes et autres créatures marines, antique phono…). Dans l’assiette, jolie et colorée, de bons produits du cru, cuisinés sous influences, notamment d’Italie et du Japon : épices, condiments exotiques, associations séduisantes, pour un résultat miamesque. Avec ceci ? Une référence de la courte carte locale ou un bon thé, et un service charmant et attentionné.
Sain, c’est l’épicerie-cave à vins-resto reliant la terre à l’assiette des frangins Huitric. Josselin, chef au beau CV, fricote de géniales assiettes, précisément assaisonnées et formidablement savoureuses. Tout ça à partir de jolis produits locaux (dont les légumes bio de l’exploitation familiale à Guérande, à retrouver au coin épicerie). Samuel, ex-commercial reconverti avec bonheur, accueille tout en attention et décline une belle cave naturophile. Réservation nécessaire.
Au cœur de la zone industrielle de Sainte-Luce-sur-Loire, impossible de manquer ce bâtiment au ripolinage orange pétant, QG du chef Christophe Landreau. Les habitués ne se lassent pas de sa cuisine de tradition, sincère, bonne et bien exécutée – et pour cause : l’ardoise, saisonnière, change chaque midi selon les arrivages du marché. À cela on ajoute un accueil chaleureux, un service fluide et efficace, un grand jardin et une pergola flambant neuve.
Lancé par Florian et Adeline après leur périple panaméricain, ce coffee-shop–boutique prolonge l’aventure. Derrière le comptoir en bois d’époque, les joyeux amoureux font opérer le charme : salivants toasties et plats de saison au sourcing attentif, cafés de spécialité bien fumants et autres boissons tentantes, délicieuses pâtisseries. Corner d’objets artisanaux voyageurs. Et pour prolonger le plaisir, le duo a ouvert récemment une adresse 100% café, Horizon, rue Léon-Jamin (cave à grains, atelier…).
Bien cachée dans son impasse secrète à deux pas de l’île de Versailles, la trattoria aux belles voûtes de pierre de Jonas « Guiducci » Le Fillastre envoie nos papilles époustouflées en orbite du côté du Latium. Au programme, sous la houlette du chef Eliott Savarin, de fabuleux produits artisanaux, italiens et ligériens, combinés dans des assiettes à l’esthétisme travaillé. S’y ajoutent une élégante sélection de bouteilles et, pour prolonger le voyage à la maison, l’excellente épicerie.
Les deux Benjamin (aka Benji et Benjoux) réunissent avec énergie et jovialité copains, habitués, étudiants dans leur bastringue rustico-industriel aux trois salles en enfilade. Côté fourchette, une cuisine bistrotière simple et bonne, bien exécutée, au léger prisme viandard. Côté verre, on pioche avec bonheur dans la carte de pifs très bien pourvue. Le soir ou en afterwork, canailleries à la carte (planches, fruits de mer). Ambiance à la bonne franquette, petite terrasse.
Derrière un olivier sur une petite place (avec terrasse aux beaux jours), un charmant resto-épicerie (chaises bistrot vintage, murs vert olive, assiettes chinées dépareillées), format mini. C’est ici que David Gaudou (le beurre) et Marta Belli (l’huile) partagent avec plaisir et maestria une cuisine franco- italienne simple, fine et gourmande. Leur recette gagnante : produits de belles origines (toscane ou ligérienne), 100 % sans gluten, des bouteilles séduisantes et un accueil épatant.
Voyage en Italie depuis Vertou, pour ce restaurant situé sur la Chaussée des Moines. Au menu, de bons classiques transalpins (pizzas, pasta, risottos et autres escalopes milanaises…), servis dans un cadre magnifique. Pour se poser, un décor contemporain aux multiples facettes : les belles salles à l’ambiance cosy, ou les terrasses et la classieuse verrière pour profiter de la vue sublime sur la Sèvre Nantaise. Côté verre, une carte intéressante mêlant bouteilles transalpines et françaises.
Cap vers le vignoble pour Alexandra et Patrick Hervy (ex-tauliers de L’Ardoise), avec ce resto polymorphe à la déco brute, bien sûr (bois blond, béton, métal, vino- thèque sur mesure). Dans l’assiette, le midi une chouette cuisine bistrotière à base du top des produits du terroir, le soir d’épatantes planches partageuses. BRUT se la joue aussi café du village, rôtisserie (le poulet du dimanche !), fumoir, cave, épicerie fine, dans une ambiance généreuse. Autant de raisons d’y faire un tour !
À la fois resto et bar à la chouette programmation, La Mangouste fait s’attabler tout le quartier dans une ambiance de copains bienveillante. Au menu, une carte bistrotière bien exécutée (en semaine uniquement) mais aussi des pizzas gourmandes pour compléter la carte (week-end compris). Dans le verre, bons cocktails, joli choix de vins, bières locales et bretonnes de qualité. À tester : les soirées concert ou dj set mensuelles.
La triplette minimaliste d’Anthony Nguyen (avec Izakaya Joyi et Ramen Ya) met le poulet fermier à l’honneur. Ici les nipponophiles s’enfilent de gourmands ramen (nouilles de blé infusées dans un bouillant bouillon), gyozas (ravioles) et karaage (bouchées marinées frites) fricotés à partir du dodu volatile et autres ingrédients de compète. Petite terrasse, service efficace.
Camilla Michel-Paludan (ex-La Cantine d’Albert) est maintenant aux commandes de sa propre cantine. Au menu de cette adresse du midi planquée dans la zone Atlantis, du très bon : cuisine du marché bien sourcée aux notes globe-trotteuses, clins d’œil nordiques (saumon fumé maison, smørrebrød…), délicieux desserts. À accorder toujours avec une mousse !
Attention, concept inédit : chez Painbar, on peut acheter un superpain au levain bio, mais aussi prendre un verre (jusqu’à tard) et casser la croûte. Sourcing tout beau tout bio, tout local, pour une cuisine simple : sandwichs, salades, petits plats bistrot le midi – et tapas le soir. Pour la soif, vins tendance nature, bières artisanales, bons cocktails.
Au démarrage, OBBO s’était spécialisé dans les desserts à l’assiette réalisés par Antoine Gaudin (ex-La Marine, Pickles) et leurs accords liquides proposés par Guillaume Claireau, sommelier (ex-Pickles lui aussi). Ils ont eu la bonne idée d’élargir leur offre avec des propositions salées tout aussi belles et savoureuses pour des déjeuners et apéros dînatoires. Une proposition unique à Nantes, à tester assurément ! Cours d’œnologie et cave bien remplie.
Dans le fast good méditerranéen d’Hugo Philipp, on envoie depuis la cuisine ouverte de redoutables pitas maison, savoureuses et bien charnues, aux formidables assaisonnements (zaatar, tahini, aïoli…). À combiner aux autres kifs levantins de la carte : falafels, houmous, légumes frits ou rôtis, desserts orientaux trop bons.
Derrière les fenêtres voûtées, une cantine-self-épicerie 100 % vegan (bois blond, vert sapin, bocaux, chaises d’écoliers). Claire et Frédéric y envoient avec humour et efficacité de réconfortants kifs sans produits animaux (option sans gluten) : bowls, burgers, desserts coffee-shop… et l’incomparable tofish and chips ! On salue aussi la démarche engagée (circuits courts, vrac, repas suspendus…).
Les fans se pressent dans cette échoppe pionnière à Nantes du burger 100 % artisanal, gourmet et quali. Buns (pains) et blend (mélange des viandes) maison, ingrédients de premier choix, frites allumettes fraîches : on engloutit goulûment les best-sellers de la carte, classiques ou originaux. Ambiance à la cool, décor brut (mobilier en bois Fichtre, suspensions indus, pierres grattées).
Sur son green avec terrasse face Loire, un coffee-shop cosy au kitsch british (fauteuils moelleux, effigies de la famille royale, boîtes à thé vintage…). Billie’s aimante les gourmands avec sa brexitante cuisine home-made : plats mijotés, soupes, tartines et croques, gâteaux émoustillants, cafés de spécialité, joli choix de thés. Bel accueil par Marion et son équipe, chouette brunch.
.
Dans cette microcantine immaculée, pilotée par un charmant couple franco-taïwanais et leur ours mascotte Ika, on s’initie à une alléchante popote taïwanaise : gua bao (pains vapeur ultramoelleux farcis à la viande ou aux légumes), noodles, snacks frits… Le tout végé-compatible, et souvent locavore et bio. Avec ceci, bubble teas traditionnels et autres boissons originales bio.
Le credo de la pizzeria engagée de Pierre-Yves Combradet ? La « bamboche durable » ! Pour cela, ce passionné combine d’excellents produits 100 % bio, locaux et court-circuités (porc blanc du Bois Suzin, tomme et gwell des Sept Chemins et leurs vaches bretonnes pie noir…), une pâte croustimoelleuse au levain naturel, des bases variant en fonction des saisons (crème de carottes, de topinambours…). Résultat : on en prend plein les papilles en toute éthique !
À rebours de la fable éponyme de La Fontaine, Julien et son équipe réconcilient ventres affamés et oreilles exigeantes. Dans leur crêperie lookée façon bistrot vintage (tables en bois, comptoir cuivré, miroirs, canapé velours), ils déclinent, sur une chouette playlist, des dentelles de sarrasin ou froment bien croustillantes, classiques ou créatives, garnies de bons produits frais. Sans s’arrêter là : le samedi, la belle carte à boire et picorer invite à se poser pour un verre toute la journée.
Dans son cosy bistrot à mezzanine (esprit contemporain, comptoir à cocktails, fleurs séchées, banquettes à coussins colorés), Martin Davy décoche des assiettes bistronomiques du marché gentiment créatives, aux assaisonnements fracassants, à base de bons produits locavores et de saison. On prend également le temps d’en découdre avec les desserts, extrêmement bien réalisés. Terrasse sympathique, chouettes cocktails, accueil efficace et souriant par la belle équipe.
Ce bistrot de quartier dans lequel officie Louis-David Hatte ne désemplit pas : on s’installe toute la journée à deux pas de la place éponyme pour déguster sur la terrasse (ou dans les mignonnes salles) de bons classiques du genre, mitonnés avec des produits de saison – les œufs mayo ont déjà leurs fans ! Le soir, des assiettes partageuses débarquent pour l’apéro. On rince le tout avec des quilles nature et on repart avec un sourire aussi grand que celui de la belle équipe.
Dans leur festif fief entre bistrot, cave et épicerie (murs rouges, pierres grattées, photos de famille), Jimi et son équipe font festoyer les palais en toute simplicité. On s’y repaît de sublimes chairs (notamment bœuf wagyu des Prés d’Ejen) grillées à la perfection et autres belles canailleries (os à moelle, terrines…) bien exécutées – sans oublier la chaudrée de poisson. Jolis vins bio et biodynamiques notamment.
Derrière la pimpante devanture rouge, une élégante petite pépite (papier marbré d’ocre, touches dorées, homard sérigraphié). Simon Gourdon (en cuisine) et Jérôme Bonnaud (en salle), amis de longue date, y dispensent de redoutables assiettes locavores, maîtrisées de A à Z. Cuissons justes, textures et assaisonnements au top, dressages léchés et colorés, le tout rincé par une vraie sélection de vins du coin accordée au menu. Service détendu et très pro, et bocaux à emporter.
Près de l’église d’Orvault, un bistrot lifté tout en sobriété élégante (mobilier vintage, pierres apparentes, verrière dévoilant les fourneaux), dirigé par Yann Oillic depuis 2020. À l’ardoise, des produits locaux, de saison, choisis avec cœur. On se régale avec des assiettes pleines de peps et de couleurs (cuissons maîtrisées, jus enveloppants, condiments bien dosés), et on apprécie le service attentionné et efficace. N.B. : La saison venue, gibier au menu.
Aux manettes de ce bar à copains, où le Tout-Chantenay s’ambiance joyeusement, une flamboyante équipe composée de Gwen, Mathilde et Élina. Le midi, carte serrée royalement fricotée, façon bistrot, le tout frais et fait maison. Le soir, de joviales tapas accompagnent les verres et bières piochés dans la cave bio bien pensée. Jolie cour-terrasse, charmante déco vintage récup.
Un classieux bistrot (miroirs, boiseries, banquettes en cuir…) étrenné par Émeric Chambon, déjà chantre des beaux flacons à la Comédie des Vins avec Cécile Annet. Au programme, d’élégants classiques de la gastronomie française drôlement bien exécutés et très bons… À accorder avec une bouteille de la magnifique sélection de belles étiquettes, combinant grands domaines français et petites pépites recherchées. Jolie cour-terrasse, accueil précis et avenant.
Invitation au voyage dans ce restaurant de quartier, à la déco sobre façon bistrot et à la charmante microterrasse. Le chef Victor Coque, né dans la Cordillère des Andes, officie sous nos yeux avec pour mot d’ordre : une cuisine qui « prend soin ». Sous influence équatorienne, ses assiettes simples mais bien ficelées, parsemées d’herbes et fleurs du jardin, mettent à l’honneur des produits locaux bien choisis. Voilà une découverte qui requinque !
Jérémy Dechoux récidive avec son 2e antre des trippantes napolitaines joufflues (briques de terre cuite, plafond citronnier, lampes guinguette), honorant cette fois sa nonna. Les pizzaddicts impatients y retrouveront les fondamentaux exigeants de chez Vincenzo (produits bien sourcés, pâte au levain bien fermentée, cuisson express au bois de hêtre dans le superbe four estampillé Graziella…). Plus quelques exclus : calzone, 4 formaggi, pistacchio e mortadella… et une grande terrasse !
Elle a tout bon, la table engagée de Séverine Figuls ! D’abord, un doux mélange bien hygge de tables de bois, coussins à motifs et pierres grattées. Ensuite, des assiettes composées, plat du jour et tapas, le tout inspiré, coloré et savoureux – avec option végé, vegan, sans lactose, sans gluten, pour le bonheur de tous. Enfin, une éthique au top : appro ultralocal et souvent bio, frigo solidaire pour partager ses denrées avec les plus démunis, cafés suspendus, lutte contre le gaspillage alimentaire… Chachapeau bas !
Dans son miniresto entre lambris et pierres apparentes, Nicolas Chabot, chef passé par des tables nantaises connues, amadoue les papilles du quartier des Hauts-Pavés. À la carte (qui change tous les jours), les propositions bistrotières bien sourcées, joliment dressées, étonnent et ravissent avec un petit twist créatif, contemporain et décalé. Au service, Audrey Chabot, accueille en toute convivialité et efficacité. Jolie petite terrasse arrière aux tables colorées.
Aux commandes de ce havre pour palais intraitables, deux frères : Charles Bernabé (en cuisine, ex-second de Christophe Hay **) et Tristan (en salle, ex-Frenchie). Un décor terracotta épuré et moderne, où une cuisine magnifique électrise les papilles : superbe technique, associations audacieuses, carte vinale construite pour des accords ultrapertinents… Accueil bienveillant et pro. Une table devenue incontournable et justement récompensée par une première étoile au Guide Michelin en 2023.
Le délicat et épuré bistrot-épicerie (tables en bois, fleurs séchées, jolis bocaux), qui enthousiasme les Hauts-Pavés ! Le duo Gladys (piano – ex-Chèvre d’Or, Roza) et Appoline (tire-bouchon) y conquiert les fines gueules avec des recettes à l’ancienne finement revisitées. Technique, soin, beaux bouillons, produits super quali, jolis dressages, et du goût ! Pour la soif, vins biodynamiques locaux. Service tout en douceur.
Relooké en espace chic à la déco ultraléchée (rose poudre et doré, courbes, velours, tables marbrées, belle verrière), le Café des Expos, repris par la famille Pérou, enflamme les gourmets. Menu resserré ou à la carte, on retrouve en version néobrasserie la patte inspirée de Mathieu Pérou et son sourcing exigeant, sous la lame de la cheffe Clémentine Lecommandeur. Côté salle, Pierre Lochu et son équipe accueillent impeccablement.
Les vraies napolitaines font désormais place Pilori ! Une adresse relookée, restée conviviale et généreuse, hommage aux origines italiennes du patron (Vincenzo, c’est son papi). Pâte pétrie et façonnée main, pour des pizz’ affriolantes aux bords dodus, moelleuses et croustillantes, savoureusement garnies. Carte courte privilégiant les produits locaux, bio, de saison.
Attention : pas de réservation.
Derrière la façade Art déco, un décor indus chic, noir et or, mariant sièges en velours, lustre en cristal, balustrade métallique et verrière. Repris à l’été 2020 par Julie et Jonathan, Le Select offre une cuisine esprit brasserie, modernisée et d’inspiration voyageuse, à base de produits frais et respectant les saisons. Le soir, le resto mue en bar à cocktails, avec jolies tapassiettes à partager.
Restaurant d’application de la prestigieuse école Vatel, ici tout est concocté et servi par les étudiants, encore en formation mais très pros. Dans une atmosphère feutrée, élégante et lumineuse, on déguste les plats raffinés d’une carte classique, à tendance semi-gastronomique. Produits de saison et mise en valeur du terroir nantais (silure, beurre nantais, muscadet…). Feu d’artifice final, le plantureux chariot de délicieuses pâtisseries à la française. Accueil aux petits soins.
Dans ce bel espace mixant jaune pop et plantes vertes, tuyaux indus’ et bocaux de légumes, la star, c’est le hot-dog. Mais revisité, 100% fait-maison (du pain moelleux jusqu’au ketchup), à base de produits de qualité et pimpé par des assaisonnements relevés. Saucisse au choix, y compris en versions muscadet et veggie. Mais aussi un petit menu bistrotier franchement bon et, le soir, des tapas extra, à déguster dans une franche convivialité.
Derrière la façade rouge d’une ancienne boucherie, sur une machine à pâtes de compète, se décline la pasta en version locavore. Comme chez sa grande sœur Là — Cantine Fermière, beaux et bio produits de terroir : farine de chez Giraudineau, porc des Cochons d’Antan, légumes d’Orvault… Pâtes fraîches ou raviolis, les gourmands sont conquis ! Option veggie, accueil charmant, prix doux.
Dans ce bistrot bleu et bois à deux pas de Viarme, deux copains, Clément et Maxime, cultivent brillamment le meraki (amour, passion et créativité en grec). Et jouent avec brio la carte de la haute valeur végétale (légumes de la Ferme du Bois des Anses). Résultat : des assiettes fringantes et élégantes, aux cuissons justes, qui affolent les papilles en osant des alchimies (d)étonnantes. Jolie sélection de vins bio et nature. Côté comptoir (sans réservation) ou salle, service accueillant et décontracté.
Une rencontre fortuite au cœur du Japon, arrosée au saké, entre un aventurier malouin et un chef japonais… Voilà l’origine de cette jolie cantine à ramen. Toute de bleu outremer, blanc et bois vêtue, chaleureux melting pot culturel en bande son, on y engloutit de salivants bols, emplis de fumants bouillons parfumés et nouilles maison. Attention, les places se méritent !
Lumineux resto de quartier cosy, esprit scandi, mitonné par Louise (en salle) et Ben (en cuisine), globe-trotters qui ont posé leurs valises entre les places Viarme et Bretagne. Dans l’assiette, inspirée par des souvenirs de voyage, une franche régalade : des recettes fraîches, joliment twistées et condimentées, qui enchantent yeux et papilles. En bonus, une belle sélection de cocktails cosmopolites et un service attentionné.
Dans son coquet bistrot tout de bois, noir et bleu vêtu, égayé par quelques clins d’œil (cactus, tissus ethniques), Oscar Becerril, jeune chef passé par des tables réputées, a à cœur de dresser un pont culinaire entre son Mexique natal et la gastronomie française. Loin des clichés, il surprend son monde avec des propositions bistronomiques belles et subtiles, twistées par d’épatantes associations d’épices et une pointe d’exotisme. Accueil et service d’une extrême gentillesse.
Elle tient bon le cap, la pépite discrète de l’Audiernais Jérémy Guivarch ! Entre pierres grattées, bois blond et bleu (outremer évidemment), on s’y délecte d’une cuisine vivifiante, mariant avec instinct terre et mer. Assiettes stylées, cuissons justes, associations audacieuses – et produits remarquablement sourcés (à noter : poissons de ligne exclusivement, engagement Ethic Ocean). En prime, des bouchons bien aguichants et un service calé et bienveillant. À ne vraiment pas manquer !
Faire plaisir, c’est le mantra du talentueux Léo Huet (aux fourneaux) et du chaleureux Maximilien Degroise (en salle, à la déco vintage élégante). Les mains en or du jeune chef façonnent sous nos yeux des assiettes fracassantes, mettant le produit (ultralocal) au coeur : subtilité et singularité, vivacité et esthétique, un petit twist exotique, tout y est ! Dans le verre, courte sélection de jolies étiquettes bio. Accueil attentif et décontracté. Résa impérative pour cette adresse branchée.
Aux fourneaux de ce restaurant au décor contemporain et chaleureux (et charmant patio), deux amis et quatre mains créatives : celles de Nicolas Trinquet (formé chez Têtedoie, Bocuse, Pickles…) et Tristan Hausser, chef pâtissier. Ils transforment l’essai, avec leur cuisine bistronomique soignée, dynamique, colorée, d’inspiration traditionnelle boostée par des associations et jeux de textures judicieux.
Une maison, un peu auberge espagnole, à la fois boulangerie engagée, café, petit restaurant du midi et espace créatif où officie, sous la houlette du duo Arlot-Cheng, une équipe cosmopolite accueillant en résidence de jeunes chefs et leur talent, dont la cheffe Louise Dumas. Au menu : des produits ultrasourcés pour décliner pizzas, toasties, buns et de fringantes assiettes du jour. Exquises viennoiseries et pâtisseries, brunch le samedi pour goûter un peu de tout ça.
Perché sur la butte Sainte-Anne, au-dessus du Jardin extraordinaire, le super spot (minisalle inspiration brocante et miniterrasse) d’Emmanuel Chevalier ravit les amateurs de napolitaines ! On y engloutit les disques joufflus et bien croustifondants enfournés par le pizzaïolo Giovanni, et leur généreuse garniture à base de produits frais du coin ou italiens. Sans oublier des desserts fameux, une carte à boire d’ici et là-bas courte mais bien pensée, et une gamme de sauces maison à emporter.
Dans la cantine fast good colorée et bien sourcée de Marc Duquesnay, on saisit son plateau et on choisit en self-service ses délices préférés parmi les salades, soupes, tartes, assiettes et autres petits plats maison (sans oublier les alléchants desserts). Tout est frais, bon, sain. Options végé, vegan, sans gluten, sans lactose, et à emporter.
Découverte, plaisir et partage : c’est le leitmotiv de Jean-Charles Cauquil, ex-toque de belles maisons (Bristol, George V, L’Alchimiste à Nantes), qui a pris les commandes fin 2019 de cet ancien resto ouvrier. Ça donne des assiettes de retour du marché tradi-créatives, jolies et savoureuses, aux cuissons précises et belles associations. Tout ça à un excellent rapport qualité-prix, face à la Loire ! Option veggie sur demande, accueil avenant, carte des vins courte mais percutante.
Depuis leur cocon très cosy (esprit brocante scandi, bois clair, bleu céladon et blanc), Marc (en cuisine) et Fanny (en salle) distillent une cuisine savoureuse à l’éthique de compétition. C’est frais, fait maison, bio, sourcé en circuit court, dans une démarche zéro déchet. C’est surtout très bon, sain, coloré et cohérent. Côté boissons, la même exigence : local, nature, équitable. Terrasse exceptionnelle au pied du château, service chaleureux, jeux et livres à disposition pour les enfants.
Les assiettes et les bonnes bouteilles défilent dans ce bistrot looké brut et cosy ! Menu bistronomique le midi et de tapageuses tapassiettes le soir, qui combinent avec brio d’excellents produits du cru, des associations étonnantes, de trippants assaisonnements. Le fracas se poursuit dans le verre avec la sélection affûtée de vins vivants de Damien Cremois, propriétaire des lieux. Accueil à la fois détendu, présent et très pointu.
Dans son lumineux et moderne néobistrot (belles pierres, touches dorées, céramique artisanale), la Top Cheffe 2022 Lucie Berthier Gembara (formée sous les étoiles marseillaises Passedat et Mazzia) affûte depuis 2019 sa cuisine sous influence méditerranéenne, percutante et engagée. Son credo : superbes produits à l’ancrage local, prisme joliment végétal, peps bien dosé (zaatar, fleur d’oranger, tahin…), arachnéens dressages. Accueil au top de Charles et son brin d’anticonformisme.
Cette table voyageuse met le cap à l’est pour une belle découverte de la gastronomie slave : Russie évidemment, mais aussi Arménie, Géorgie, Ukraine… Tout un univers, du décor (planisphères du voyage de Michel Strogoff, photos d’époque, objets d’artisanat, matriochkas…) à l’assiette, dépaysante et savoureuse. Le verre n’est pas en reste : épatants vins géorgiens et sublime sélection de vodkas. Le tout dans l’ambiance accueillante insufflée par la famille Amasyan et sa formidable équipe cosmopolite.
Dans leur cabane enchanteresse et colorée (papier fleuri, théières dépareillées, guirlande lumineuse), les doigts de fée de Morgane Jobelin concoctent de bonnes choses veggie (et même vegan, sans lactose, sans gluten) : salades, soupes, tartes, mijotés… Sans oublier les desserts régressifs (essayez le cookie de la mort qui tue) et l’épatante sélection de boissons (thés, jus maison, latte…). Carte de tapas et plats à partager les vendredis et samedis soir.
À la fois restaurant, bar, lieu de vie et de culture (concerts, débats, ateliers, projections de films…), il fait bon vivre chez Belle de Jour ! Le midi, on se pose pour un menu du marché très frais, qui joue la carte saisonnière en circuit court. Le soir, des tapas partageuses accompagnent la sélection de bières, vins et cocktails. Du matin jusqu’à tard grands et petits profitent de la coolitude du lieu (l’ancienne caserne Mellinet), de l’équipe accueillante et du jardin.
On a vite fait de faire sa cantine de ce « self bistronomique » lumineux (bleu électrique, meubles en bois, coussins colorés…). En cause : de petites recettes fraîches bien mitonnées (avec option végé), différentes chaque jour, servies avec efficacité ; des vins et bières locaux ; des expos régulières… Et la bonne humeur d’Antoine et Jérôme. Salon de thé l’après-midi et afterwork.
Depuis sa verrière de la rue Fouré, Romain Bonnet ébouriffe la gastronomie nantaise avec sa cuisine engagée. Voilà un univers très personnel, que ce jeune prodige formé dans de grandes maisons a à cœur de partager. Le midi, une proposition très accessible, transcendant tout en panache et légèreté de magnifiques produits du coin. Et le soir, un cap supplémentaire avec les menus mystères et leur enchaînement de fulgurances, qui font se damner les palais les plus exigeants. Service au top.
Ce coffee-shop moderne et lumineux (et pris d’assaut) câline les gourmands à toute heure, avec sa belle offre faite maison, goûteuse et healthy : salades, tartes, soupes, plats du jour, ultrafrais et joliment dopés par des accents voyageurs (épices, herbes, pickles…). Et bien sûr les irrésistibles pâtisseries, arrosées d’une délicieuse boisson (café de spécialité, thé, kéfir, kombucha…) !
Depuis la cuisine ouverte de son antre de la rue Fouré, où il embroche et rôtit volailles, cochon et agneau avec virtuosité, l’avenant Thierry Lébé cajole les amateurs de belles chairs. Mais le chef, ancien de tables réputées (Drouant, Coq Rico…), et sa joyeuse équipe ne s’arrêtent pas là, mitonnant une cuisine bistronomique généreuse et précise, aux accents de sa Gascogne natale. Ambiance souriante et conviviale.
Dans sa cantine colorée (jaune, noir, briques) adossée à la Biocoop Les Hameaux, où il dégote tous ses produits (bio et de saison évidemment), Raphaël Cacheux concocte une cuisine simple et sans concession. Dans le menu de la semaine, un plat végé, un plat carné, des classiques d’ici et des notes d’ailleurs, le tout bien équilibré et savoureux.
Avec son coquet bistrot à une tête du stade René-Massé, Caradec Boscher et son équipe au top ensoleillent la gastronomie sébastiennaise. Leur envie solidement chevillée : faire plaisir à tous, sans rien lâcher sur la qualité. Pari réussi : on se régale d’une cuisine juste, franche et fraîche, mitonnée avec des produits du marché, sélectionnés avec exigence sur les meilleurs étals. On vient aussi pour l’ambiance conviviale, les terrasses et leurs bananiers, et l’accueil à l’écoute et très pro.
Métal et bois, pierres apparentes, suspensions filamentées, plantes vertes… Dans son resto indus chic, le discret mais très talentueux globe-trotter Xavier Rambaud (formé dans de belles maisons, du Canada à la Nouvelle-Zélande) cisèle des bijoux d’assiettes, espiègles et très précises, aux condiments parfaits, qui affolent les radars ! Menu unique et locavore, régulièrement renouvelé. Côté salle, l’équipe prolonge la magie avec son accueil chaleureux et très calé. Charmante terrasse.
Encore une adresse épatante dans la très gourmande rue Léon-Blum ! Dans leur resto tout en longueur (murs blanchis, déco soignée, meubles contemporains), Alexandre Pichard et Valentin Maillet (tous deux ex-Castel Marie-Louise) affinent chaque jour leur formule gagnante. Leur secret ? Beaucoup de talent dans des assiettes très graphiques, sensibles, imaginatives. Et en salle et au tire-bouchon, des conseils distillés tout en douceur et attention. Un excellent rapport qualité-prix.
Dans son élégante cantine aux couleurs glaz (une teinte entre vert, gris et bleu en breton), Aurélie Demogue câline les fines bouches du petit déj au goûter. Avec une cuisine saine, gourmande et créative, à base de produits de qualité, à accompagner d’une jolie boisson de la percutante carte à boire. Agréable terrasse, accueil attentionné, brunch couru le dimanche.
Aux commandes de ce resto soigné entre Loire et Divatte, Victor Guillamet et Élodie Fontaine ficellent des assiettes bluffantes. Au menu, une cuisine savoureuse mariant avec peps le riche terroir régional (sandre, beurre blanc, porc breton, anguilles…) à des notes asiatiques. Service adorable et efficace, dans deux ambiances : salle avec vue sur la Loire à l’étage, bistrot convivial en bas.
Sobriété chaleureuse et naturelle (bois, cuir, pierres grattées, le tout vêtu d’ocre, gris, crème) : on se sent bien à la table élégante d’Anne-Lise Genouël (ex-Apicius, l’U.Ni, Frères Ibarboure…). La cheffe déride les papilles avec ses assiettes d’orfèvre un brin décoiffées, pleines d’idées pétillantes, mettant à merveille le produit (local bien sûr) au centre. En prime, sélection avisée de quilles dont beaucoup en bio, et service sincère et attentionné. N.B. : Cave et épicerie à emporter.
Décor idyllique en bord de Sèvre Nantaise pour ce bar-resto à l’esprit guinguette (où l’on peut aussi dormir). On y profite d’une ambiance conviviale, dans la salle à la déco léchée (grands rideaux bleus, miroirs, mobilier dépareillé, verres colorés) ou sur la pimpante terrasse (parasols, chaises et transats bigarrés). Côté cuisine, tout autant de couleurs dans les assiettes fraîches et travaillées du chef Sullivan Frechet. Jolie carte de vins, bières, softs, souvent locaux et bio. Réservation conseillée.
Décor majestueux pour ce café niché au sein du musée d’Arts, orchestré par l’étoilé Éric Guérin (La Mare aux Oiseaux). À l’univers duquel le talentueux chef Thibaut Sohier initie les visiteurs (et les gourmets !), interprétant avec vivacité une partition créative et graphique mettant en valeur d’excellents produits. Chacun y trouvera sa formule : bistrot le midi, goûter (jeux à disposition), afterwork le jeudi, brunch (pris d’assaut) le dimanche. Carte des vins et boissons futée.
Au cœur du vignoble, Jean-René Pelletier et son équipe accueillent avec bienveillance et générosité les gourmets avertis. Dans un décor confortable et moderne, voilà une partition semi-gastronomique interprétée sans fausse note : des classiques de la cuisine française réveillés par des alliances travaillées, des produits du terroir sublimés par des merveilles de jus bien corsés. Menu bistrot en semaine, resto le week-end, et pour tous en final une délicieuse madeleine. Belle carte des vins.
Détour mérité pour cette table, emmenée avec énergie par Marie et Sébastien Le Calvez. Elle, cheffe autodidacte, fait vibrer les papilles à coups d’assiettes instinctives, aux jus et cuissons magnifiques, aux belles épices, aux dressages délicats. Lui ne se lasse pas de raconter ses sublimes flacons, notamment de Loire. Accueil d’une infinie gentillesse, dans un nid cosy.
Aux fourneaux de cette maison des bords de Goulaine, aux portes du vignoble, le jeune chef Mathieu Corbineau propose une gastronomie régionale de fort bon aloi. Ici on déguste, dans une atmosphère délicate, des assiettes gentiment créatives, douces aux papilles comme aux pupilles avec leur signature florale. Et on profite en toute quiétude du service aux petits soins, de la charmante terrasse et d’une carte des vins de belle facture.
Derrière une façade très rouge d’une grande rue rezéenne, le Périgourdin Damien Garcia (aux fourneaux) et Laure-Anne (au service), étonnent leur monde avec une cuisine semi-gastronomique bien sentie, 100 % faite maison (y compris les glaces et le pain). Mieux que le décor, l’assiette, connectée aux saisons et à la technique maîtrisée, ne laisse pas les papilles indifférentes. Avec en prime un service tout en douceur et attention. Jolie petite terrasse arrière.
Face au jardin du muséum, dans sa très chic et cosy adresse signée Brune de La Guerrande, le talentueux Jean-François Pantaleon (parcours éblouissant) décoche avec style des assiettes gastronomiques jubilatoires. En combinaison gagnante : ingrédients (bien sûr locaux) d’exception, précision et vivacité, parfait équilibre des saveurs, dressages élégants. De quoi époustoufler les palais les plus tatillons, avec en prime un service attentionné et une excellente cave.
Dans une ancienne rôtisserie, la famille Curty (La Cigale, Le 1) a campé cette brasserie moderne chic « à la française » et ses trois espaces : bleu (la salle cosy), blanc (le bar), rouge (le bistrot à grignoter). Sans oublier l’attirante terrasse ombragée. On s’y pose à tout moment, pour prendre un petit déjeuner, un thé, un verre – ou bien sûr profiter de la cuisine : d’appétissants classiques du genre, mitonnés à partir de bons produits et avec une dose d’inventivité.
Une formidable aventure humaine se joue depuis 2016 dans ce restaurant innovant imaginé par Flore Lelièvre, où une grande partie de l’équipe, en salle et en cuisine, est porteuse d’une trisomie 21. L’ambiance est joyeuse et lumineuse, entre pierres apparentes et esprit scandinave. Et dans l’assiette, ça pétille tout autant : fraîcheur, saisonnalité et saveurs, pour une cuisine moderne de belle facture. L’exemplarité est aussi environnementale avec une démarche récompensée par le label Écotable.
C’est avec ce comptoir à ramen en bois, courant dans une salle tout en longueur, qu’Anthony Nguyen, serial innovateur, a ouvert le bal des ramen nantais. On y slurpe avec délices les nouilles maison (à la farine bio du Boussay) et leurs brûlants et décadents bouillons (porc breton, poulet fermier local ou veggie) mitonnés pendant des heures. N.B. : Persévérance requise pour accéder au Graal…
Le décor : une élégante maison ancienne surplombant la Sèvre Nantaise et ses trois ambiances pour s’attabler confortablement : la tour, les arcades, et enfin la verrière et sa vue mythique sur le château de Clisson. On y déguste des assiettes à tendance gastronomique, aux touches voyageuses, confectionnées à partir de produits locaux, à choisir parmi les nombreuses propositions de la carte et des menus. Carte des vins fournie, accordée au lieu. Et un service jeune et souriant.
Les becs fins filent à tire-d’aile vers Geneston pour se délecter de la cuisine gastronomique raffinée et savoureuse d’Olivier Guenoun. Dans un décor moderne et épuré, le chef et son équipe confectionnent avec une grande maîtrise d’impeccables assiettes, habilement dressées, à partir de produits de belle origine. Tout est fait maison, du pain aux sorbets. Côté verre, la vaste carte des vins permet à chacun de trouver flacon à sa soif. Accueil aux petits oignons.
Le pitch de ce resto authentique et sans chichi au cœur de Saint-Julien-de-Concelles ? La grillade bien sûr, aux sarments de vigne s’il vous plaît, bronzée dans la vaste cheminée sous les yeux des convives. Le paradis des barbacophiles donc, mais pas seulement : la carte ripailleuse offre aussi de rustiques petits plats mitonnés, sans oublier, en saison, la pêche de Loire bien accommodée (lamproie, anguille, grenouille…) et les frites maison. Avec ceci, un accueil fantastique d’attention.
Dans leur fief chapelain (banquettes jaune d’or, papier turquoise graphique, meubles contemporains), les globe-trotteurs David et Noélia Guérin, n’en finissent plus d’alpaguer les becs fins. La raison du succès ? Une inimitable cuisine exploratrice, aromatique et colorée, des associations inédites convoquant de mystérieux ingrédients ramenés du bout du monde, de la technique et du peps. Accueil chaleureux et, aux beaux jours, joli patio en arrière-cour.
Un chouette restaurant de quartier jouxtant la mairie de Chantenay, où Karine Bourgeois, la patronne, accueille sans façons les habitués, voisins, copains… et les autres ! Murs jaunes et bleus, pierres bien grattées, mobilier dépareillé, on vient profiter de son atmosphère conviviale et enjouée – et bien sûr de la cuisine maison, sincère et travaillée, à base de produits frais. Cerise sur le gâteau, une belle carte des vins.
Lamaccotte a la cote… et on sait pourquoi ! D’abord, l’univers cosy trendy (pastels verts et roses, terrazzo, banquettes arrondies) imaginé par Guillaume Maccotta, hôte de ces lieux. Ensuite, l’élégance des assiettes sémillantes de Maxime Fillaut (La Mare aux Oiseaux, Le Clarence) : une cuisine de partage et de découverte, honorant d’excellents produits de saison, pimpée par des clins d’œil so british. Enfin, l’accueil attentionné et chaleureux et la superbe sélection de vins bio et nature.
À l’abri de l’agitation de la place Graslin toute proche, le resto épuré de Frédéric Chiron (tons bleus et gris, mobilier bistrot, plafond brut, jolies assiettes chinées) met dans le mille. La recette diablement séduisante de ce chef au beau parcours ? Une histoire aux notes voyageuses, racontée avec bienveillance, gourmandise et créativité. Une ardoise courte et de saison valorisant les beaux produits du terroir. Des flacons de choix (dont de sémillants muscadets). Ici, on se régale avec bonheur.
Bienveillance et authenticité sont au menu dans le refuge, niché dans une ruelle discrète, de Valérie (en salle) et Joël Durand (aux fourneaux). Dans l’assiette d’abord : tout est frais, goûteux, fait maison, bien sourcé et souvent bio, avec une prédominance végétale (mais pas que). Dans le bel accueil aussi : attentionné, avec l’envie sincère de faire plaisir. On prend donc son temps, celui d’apprécier la cuisine et l’atmosphère charmantes, dans un décor d’objets de famille décliné sur deux niveaux.
Succès non démenti pour le pionnier des coffee-shops nantais à l’anglo-saxonne ! Dans ce petit espace très douillet nippé de bleu et bois, toujours bondé, on se pose pour savourer de petits plats frais et faits maison : soupes, salades, clubs toastés, tartes… le tout, principalement végétarien. Dès 9h, exquis gâteaux et petit-déjeuner sucré ou salé, à accompagner de divins cafés et autres jolies boissons.
Tea time ou déjeuner, on se lève tous pour Dînette ! À deux pas du château, ambiance coffee-shop cosy (poutres en bois, pierres apparentes, mobilier façon brocante) pour ce chaleureux salon de thé qui ne désemplit pas. Et pour cause : produits frais, goûteuses assiettes maison et de saison, gâteaux hautement désirables, jolie sélection de thés. Psst : brunch le week-end !
Retour aux sources pour Alexandre Challerie qui, après avoir développé de nombreux concepts culinaires dans le quartier, se recentre sur ses amours initiales avec Papill’. La recette reste la même : une carte salivante et à prix doux mêlant papillote, mijoté et plat du jour, plat végé, des entrées et desserts maison en bocaux, à déguster sur place sur son plateau, ou à emporter.
Face au château de Clisson, cette ancienne filature transformée en hôtel abrite un restaurant au décor moderne et à l’immense terrasse tout au bord de l’eau (très prisée aux beaux jours !). Habitués et touristes y dégustent une cuisine de brasserie contemporaine, fraîche et bien fagotée, mitonnée par le chef Jérémie Bourgeois. Cave bien pourvue, notamment en muscadets.
Depuis cette harmonieuse maison de maître, où officia jadis le mythique Gérard Ryngel, Jérôme Ponchelle perpétue l’histoire avec sa non moins élégante cuisine de tradition. Largement inspiré par la Loire toute proche, ce chef passé par de belles tables outre-Manche magnifie avec grande technique de beaux produits du coin (asperges, cuisses de grenouille, poissons de Loire…). On s’y rend aussi pour le charme du lieu (jardin arboré, terrasse), l’accueil prévenant, la plaisante carte des vins.
À la fois épicerie fine bien sourcée, superbe cave très voyageuse, lieu de partage autour du vin et restaurant atypique, le fief (scénarisé avec brio) du sommelier d’élite Olivier Hodebert (finaliste Meilleur caviste du monde à deux reprises) ne laisse pas de marbre. Assis à l’une des tables disséminées dans ce joyeux dédale, on profite d’une cuisine de marché et de saison fraîche et directe, inspirée par les derniers arrivages de beaux flacons. Évidemment, excellents accords mets-vins.
Sur une placette croquignolette du joli bourg du Cellier, cet ancien hôtel accueille avec standing promeneurs des bords de Loire et habitués, côté terrasse sous le pin parasol ou côté vaste salle aux belles pierres grattées. La cheffe Nathalie Ciesielski amadoue les papilles avec une gourmande cuisine classique revisitée (produits locaux et de saison, accents de bords de Loire). Son mari, Arnaud, en salle et au tire-bouchon, propose une carte des vins sérieuse. N.B. : Menu végétarien.
Plus de 20 ans qu’Émeric Banon cajole les palais délicats dans sa demeure bourgeoise du 20e siècle aux multiples salles feutrées. Cette toque au beau parcours gastro se réjouit de fricoter, à la carte ou en carte blanche, d’impeccables assiettes (provenances soignées, superbes jus, jolis dressages…). Côté salle, l’équipe prend plaisir à accueillir en toute gentillesse et bons conseils sur les jolis flacons de toutes régions sélectionnés en direct vigneron. Petite terrasse aux beaux jours.
.
Terrasse en bois ombragée, bassins japonisants, généreuses baies vitrées donnant sur un décor de sous-bois : zénitude assurée à L’Orée du Bois, aux portes de Nantes ! Dans l’assiette, on se délecte de la cuisine classique revisitée, tout en élégance, en finesse et en technique, du chef Patrick Giraux, qui aime mettre à l’honneur les produits nobles du terroir nantais et d’ailleurs. À accorder avec la belle sélection de crus de Loire bio.
La belle histoire continue pour la famille Pérou et son superbe manoir ! En cuisine, Mathieu, étoilé en rouge et vert depuis 2021, affole nos papilles en magnifiant des produits triés sur le volet (pêche d’Erdre et Loire exclusivement, potager personnel). Pour des splendeurs d’assiettes, éthiques, sensibles, twistées par des fleurs et herbes sauvages. Tandis que côté salle, sa sœur, Anne-Charlotte (prix Michelin accueil et service 2022), nous fait vivre une expérience simplement incomparable.
Les audacieux qui poussent la porte de cet ancien relais de diligence sur la route de Clisson seront récompensés ! Le credo du chef Olivier Giraudet, passé par de grandes maisons : sublimer, avec inspiration, technique et subtilité, d’excellents produits locaux et de saison. De quoi réjouir les palais et les yeux des gourmets. Si on ajoute un accueil feutré et professionnel et une sélection de belles bouteilles : au final, un très bon rapport qualité-prix !
Au cœur du bourg de Couëron, une table valeur sûre : celle des Morbihannais Solenn et Jérôme Evain, qui réjouissent les habitués avec une cuisine traditionnelle braquée sur le terroir (viandes bio de leurs frères bretons, légumes et fromages principalement couëronnais…). Des menus classiques bien exécutés que l’on dégustera côté salle (pierres apparentes, ambiance feutrée) ou dans la jolie cour, accompagnés d’une bouteille de l’étendue carte des vins. Service spontané et attentionné.
Aux portes de Thouaré-sur-Loire, derrière une devanture rouge, une adresse plaisante (fauteuils en cuir gris, bois, petite terrasse) qui réjouit les habitués. Le programme du chef Nicolas Neck ? Une cuisine traditionnelle colorée, à base de produits frais travaillés avec attention, et des propositions qui changent chaque semaine. Mais encore ? Cartes des vins soignée, bières locales et de microbrasserie, service charmant, tarifs très accessibles et menus à emporter.
Sous les avions, la ferme ! Dans cet ancien corps de ferme proche de l’aéroport de Nantes, un magasin de producteurs bio, une ferme pédagogique (jardin, poulailler, bergerie)… et ce restaurant à l’esprit auberge rustique, qui sert sans chichi une cuisine paysanne fraîche et bien exécutée, rendant hommage aux excellents produits fermiers du magasin, son principal fournisseur. Très agréable terrasse en bois, service sympathique et jolis vins de producteurs.
Dans cette maison aux murs rouges reçoivent sur deux étages Benoît et Anne-Françoise Arbouin, l’un aux fourneaux, l’autre aux flacons. En bas, dégustation de menus imaginatifs à tendance gastronomique, à base de produits frais ; en haut, grignotage plus décontracté de planches, tartines et salades. Pour accompagner tout cela, faites confiance aux conseils avisés de la sommelière pour choisir un verre (ou plus si affinités) parmi plus de 300 bouteilles sélectionnées avec passion.
Dans ce repaire chaleureusement ripoliné, Jean-Marie Rolland mitonne avec d’excellentes matières premières fermières des spécialités 100 % Breizh, bien au-delà des crêpes et galettes (fameuses au demeurant) : potées, kig ha farz (le jeudi en hiver), frigousses… Et bien sûr les desserts du terroir (far, gâteau breton…). Tandis qu’en salle Lysiane Claquin accueille sans façons et tout sourire, et distille le meilleur de la très effervescente scène actuelle du cidre et des quilles nature.
Au cœur de l’Île de Nantes, une salle tout en longueur, pierres, briques, bois et cuir. Derrière, la terrasse ensoleillée aimante les habitués dès les premiers beaux jours. On y dévore de plaisants et généreux classiques de bistrot, rincés par des crus locaux de bon aloi. Bichonnerie spéciale pour les amateurs de belles chairs : le kamado (barbecue traditionnel japonais) mitonne des viandes tendrissimes. Accueil aux petits oignons. De quoi mettre tout le monde d’accord !
Superbe point de vue sur la Loire depuis cette brasserie chic et design (ripolinage bleu-gris, chaises bois et vert, suspensions ajourées). Au programme, estampillé Jean-Yves Guého : carte voyageuse et parfums d’ailleurs (en mode tapas ou au menu), mais aussi les classiques du genre. Le tout envoyé avec maîtrise par la jeune brigade que l’on voit s’activer dans la cuisine ouverte. Avec ceci, de fort belles quilles, un service avenant et pro, une jolie terrasse.
Sur deux étages et quatre salles au décor indus chic (grandes tables, lampes basses, pierres apparentes, miroirs, majestueux comptoir), ce restaurant de Trentemoult à portée de Navibus propose de bons classiques de terre et de mer, entre bistrot et brasserie. Côté verre, une ample carte des vins pour tous les goûts. Sans oublier bien sûr la vue sur Nantes et la Loire. Réservation conseillée pour cette institution, notamment aux beaux jours pour la terrasse les pieds dans l’eau.
Depuis son manoir avec vue magique sur la Loire, Jean-Yves Guého s’adonne toujours avec malice et générosité à une cuisine très fine, mettant en émoi les papilles les plus maniaques. Le brillant chef étoilé transforme des produits d’exception, au tropisme iodé, en assiettes magistrales, vibrantes et précises, retraçant à la fois son parcours voyageur et ses racines bretonnes. Ambiance contemporaine chic, cave à la hauteur du lieu et service évidemment impeccable.
Derrière le bar-comptoir central de son bouchon aguichant, le rieur Laurent Debray discute, blague et partage son amour du vin avec les tables de copains et habitués assis à touche-touche – et tous les autres. Dans un décor typique de bistrot, tout de bois fagoté et alignant les jolies quilles, on dévore de bons classiques du genre, largement carnassiers, mitonnés avec des produits frais et locaux. Et on fait confiance au patron pour choisir le flacon qui rincera ça en toute harmonie !
Voilà plus de 10 ans que la vague (song) de Nhung Phung, Coup de pouce 2011, fait perdre leur boussole aux palais exigeants. La cheffe, autodidacte aux racines vietnamiennes, globe-trotteuse de l’Asie du Sud-Est (Laos, Cambodge, Thaïlande), propose un exquis périple tout en finesse et créativité, fusion de ses influences asiatiques et des beaux produits locaux. Peps, parfums, saveurs sont au rendez-vous, dans un élégant décor bleu poudré aux influences zen. Carte des vins voyageuse.
Moelleux ou croquant ? L’emblématique Heb Ken remporte le match du fondant, en un ardent hommage à la crêpe bretonne perpétué depuis plus de 40 ans. Les rozells y tournent sans discontinuer, avec savoir-faire, pour sortir ces cajoleries authentiques, au sarrasin ou au froment bio, garnies de produits du terroir. L’après-midi, la salle cosy (murs bleus et jaunes, papier fleuri, banquettes velours) mue en salon de thé aux alléchantes pâtisseries (sur place ou à emporter). Service efficace, miniterrasse.
Une institution nantaise depuis 1895 que cette brasserie au superbe décor Art nouveau (banquettes, faïences, miroirs et sculptures…), qui respecte les canons du genre : carte de grands classiques, superbes plateaux de fruits de mer, vins éblouissants, nappes damassées, gilets de garçons de café, service continu de potron-minet jusqu’à tard… On s’y attable à toute heure pour profiter de cette atmosphère unique, et, aux beaux jours, de l’agréable terrasse.
Vingt-trois ans que Mickaël Ravier, caviste passionné et cuistot autodidacte, fricote à l’instinct une cuisine de produits (frais et très bien sourcés, au marché de Talensac voisin ou dans des fermes du coin), entièrement dédiée à la mise en valeur de ses quelque 800 quilles de compétition. Dans une salle fraîchement redécorée (murs verts et cave vitrée), toujours au milieu des bouteilles, on se régale, en profitant d’un accueil avenant et très professionnel – et bien sûr de conseils avisés quant aux accords mets-vins.
Tables rapprochées, mobilier dépareillé, citations littéraires aux murs, et en fond sonore l’accent so irish du tenant des lieux : on se sent bien dans l’antre façon pub, si animé, de Mark Kelly. L’assiette est tout aussi voyageuse : saveurs punchy bien relevées, produits très frais, accents world food piochant aux quatre coins du globe… Desserts immuables et réconfortants. Belles mousses et service efficace. Réservation nécessaire.
Poutres et vieilles pierres pour les trois salles de ce restaurant, situé dans un ancien hôtel particulier du 18e siècle, et piloté par Sarah Simon et Mathilde Lambourd, à l’accueil attentionné. Aux fourneaux, l’équipe propose une cuisine traditionnelle originale, inventive et élaborée, dopée par une belle créativité. On vient aussi pour partager la passion des patronnes pour les beaux flacons : une belle trentaine de références, toutes proposées au verre.
Dans son néobistrot, Dominic Quirke continue d’agiter les papilles des gourmets. Voilà une cuisine enthousiasmante, créative, parfaitement calibrée, convoquant un joyeux et punchy melting-pot d’influences – pour un résultat très addictif. Avec une grande exigence côté sourcing, tant dans les assiettes que pour la sérieuse sélection de liquides. Excellent accord mets-boissons, alcoolisées ou non, pour exalter encore davantage cette formidable expérience.
Voilà 40 ans que, dans leur très jaune trattoria aux tables rapprochées et à l’ambiance haute en couleur, l’adorable famille De Nitto (Anne-Gaëlle au piano, ses parents Anna-Maria et Luigi en salle) expédie nos papilles ravies tout droit vers les Pouilles. Avec de bellissima pâtes fraîches maison, impeccablement cuites, révélées par de sublimes produits transalpins (la burrata !…) bien mitonnés – ainsi que des plats familiaux et d’étonnantes focaccias. Jolie sélection de vins de là-bas.
Dans son fief rétrobourgeois (cuir riveté, tables juponnées, lustres et miroirs), David Garrec, chef breton au remarquable parcours, déploie une carte fort poissonnière – mais pas que. Les gourmets s’y délectent dans une ambiance feutrée d’une formidable cuisine de tradition, bien exécutée, aux cuissons exactes et aux vrais beaux jus. Sourcing intraitable, notamment depuis le marché de Talensac voisin, et cave admirable où se côtoient étiquettes de renom et muscadets millésimés.
Dans un écrin contemporain sur mesure (velours ocre, bois, béton, briques, superbe cave à vins esprit indus en métal et verre…), Ludovic Pouzelgues cisèle, avec sa belle énergie créative, des assiettes de haute volée. Voilà des produits magnifiques, transcendés par le savoir-faire et la créativité du chef étoilé : cuissons parfaites, belles acidités, combo pointu d’équilibre et de grande gourmandise. Pour des menus les yeux fermés (midi et soir) qui affolent les papilles. Service précis. Flacons de premier ordre.
Dans son bistrot de la rue Saint-Léonard, à la déco très épurée, Sylvain Le Bras, formé à de prestigieux fourneaux, ficelle une cuisine du coeur tout en simplicité. Si le lieu se veut sans étiquette, les gourmands ne s’y trompent pas et tiennent en haute estime ses assiettes fraîches, concentrées sur le produit, à la technique maîtrisée et l’esthétique travaillée. Pour arroser ces agapes, l’embarras du choix de belles bouteilles.
Embarquement immédiat pour une aventure gourmande dans cette crêperie toute nippée de bleu et blanc, avec aux murs des planches du mystérieux marin Corto Maltese. Au menu, concocté par Pierre et envoyé avec le sourire par la capitaine Roselyne Arnou : de bons classiques de sarrasin et froment (farines toutes deux bio et bretonnes), croustillants, et généreusement garnis de produits du cru. Ambiance familiale, petite terrasse sur rue.
La centrale néocrêperie de Nicolas Roure est un incontournable des carnets d’adresses avertis. En cause, ses addictives et inventives (ré)galettes : moelleuses et croustillantes, faites maison jusqu’à la chantilly, avec des produits du cru bien sourcés, souvent bio. À boire, une carte de cidres serrée mais bien pensée. Service dynamique et attentionné, dans un décor scandi dépareillé qui casse les codes du genre. Et un joli coin épicerie.
Rue pavée, maison à colombages, tomettes, quel charme pour ce Bouchon à l’esprit boudoir chic tamisé (rideaux, multitude de lampes et suspensions, papier peint fleuri, banquettes, velours, coussins…). Et sa si délicieuse et poétique cour-terrasse ! Le plaisir opère aussi dans l’assiette, avec une cuisine de marché à tendance bistronomique, fraîche et délicate, colorée, aux saveurs du monde. Judicieuse carte des vins, accueil aimable et dynamique.
Dans cette demeure bourgeoise 1900 au charme classique (tables juponnées, couverts en argent, lampes d’ambiance…), avec petits salons, jolie terrasse ombrée et verrière donnant sur le jardin, Vincent Berthomeau bichonne de superbes produits du coin. Il les transforme avec talent en assiettes gastronomiques endimanchées, évidemment savoureuses, distribuées avec précision sous l’œil attentif de Pascale, en salle. Cave de haut vol.
Dans leur repaire rétro débordant de bouteilles, Christophe et Véronique François jouent avec brio et passion leur jolie musique bistronomique de copains. Lui s’amuse à concocter des menus mystères gourmands, fins et vifs, autour des bonnes choses choisies avec soin sur les meilleurs étals nantais. Elle tire-bouchonne avec grâce pour faire découvrir les étiquettes réjouissantes de sa carte des vins pléthorique et très nature. Le tout avec une hospitalité sincère et joyeuse : on reviendra.
Attention : super plan terrasse, face aux jeux d’enfants et aux serres 19e siècle du splendide Jardin des plantes, pour ce petit café-resto orchestré avec brio par Elsa Nuvoli, cheffe et patronne. On vient aussi pour l’ardoise du marché tout en fraîcheur, à base de produits locaux et de saison, souvent bio, qui décline des plats simples, goûteux et bien exécutés, avec option végétarienne. Desserts alléchants, salon de thé en journée, comptoir à glaces aux beaux jours. Réservation nécessaire.
Le duo Yannick Curty–Jean-Yves Guého a planté sa 2e brasserie, après Le 1, au bord du canal Saint-Félix. Jolie vue sur l’Erdre et le miniport donc, depuis la salle contemporaine aux larges baies vitrées ou la terrasse en bois signée Atelier Vecteur. La carte, quant à elle, aligne d’infaillibles classiques du genre bien exécutés (fruits de mer, tartares…), tandis que côté verre, on peine à choisir entre les belles références du vignoble français. Service professionnel et courtois.