Sain

Sain, c’est l’épicerie-cave à vins-resto reliant la terre à l’assiette des frangins Huitric. Josselin, chef au beau CV, fricote de géniales assiettes, précisément assaisonnées et formidablement savoureuses. Tout ça à partir de jolis produits locaux (dont les légumes bio de l’exploitation familiale à Guérande, à retrouver au coin épicerie). Samuel, ex-commercial reconverti avec bonheur, accueille tout en attention et décline une belle cave naturophile. Réservation nécessaire. 

Oz Restaurant

Au cœur de la zone industrielle de Sainte-Luce-sur-Loire, impossible de manquer ce bâtiment au ripolinage orange pétant, QG du chef Christophe Landreau. Les habitués ne se lassent pas de sa cuisine de tradition, sincère, bonne et bien exécutée – et pour cause : l’ardoise, saisonnière, change chaque midi selon les arrivages du marché. À cela on ajoute un accueil chaleureux, un service fluide et efficace, un grand jardin et une pergola flambant neuve.

Alaïa Café et Boutique

Lancé par Florian et Adeline après leur périple panaméricain, ce coffee-shop–boutique prolonge l’aventure. Les joyeux amoureux font opérer le charme : salivants toasties et plats de saison au sourcing attentif, cafés de spécialités ou jus du moment, délicieuses pâtisseries. Corner d’objets artisanaux. 

Emporietto

Bien cachée dans son impasse secrète à deux pas de l’île de Versailles, la trattoria aux belles voûtes de pierre de Jonas « Guiducci » Le Fillastre envoie nos papilles époustouflées en orbite du côté du Latium. Au programme, sous la houlette du chef, de fabuleux produits artisanaux, italiens et ligériens, combinés dans des assiettes à l’esthétisme travaillé. S’y ajoutent une élégante sélection de bouteilles et, pour prolonger le voyage à la maison, l’excellente épicerie. 

Chez B.B.

Les deux Benjamin (aka Benji et Benjoux) réunissent avec énergie et jovialité copains, habitués, étudiants dans leur bastringue rustico-industriel aux trois salles en enfilade. Côté fourchette, une cuisine bistrotière simple et bonne, bien exécutée, au léger prisme viandard. Côté verre, on pioche avec bonheur dans la carte de pifs très bien pourvue. Le soir ou en afterwork, canailleries à la carte (planches, fruits de mer). Ambiance à la bonne franquette, petite terrasse.

Olio e Burro

Derrière un olivier sur une petite place (avec terrasse aux beaux jours), un charmant resto-épicerie (chaises bistrot vintage, murs vert olive, assiettes chinées dépareillées), format mini. C’est ici que David Gaudou (le beurre) et Marta Belli (l’huile) partagent avec plaisir et maestria une cuisine franco-italienne simple, fine et gourmande. Leur recette gagnante : produits de belles origines (toscane ou ligérienne), 100 % sans gluten, des bouteilles séduisantes et un accueil épatant.

Le Monte Cristo

Voyage en Italie depuis Vertou, pour le cousin du restaurant La Civelle. Au menu, de bons classiques transalpins (pizzas, pasta, risottos et autres escalopes milanaises…), servis dans un cadre magnifique. Pour se poser, un décor contemporain aux multiples facettes : les belles salles à l’ambiance cosy, ou les terrasses et la classieuse verrière pour profiter de la vue sublime sur la Sèvre Nantaise. Côté verre, une carte intéressante mêlant bouteilles transalpines et françaises.

Le Morse

Belle vague d’embruns dans la minicambuse (fresque marine, plafond orné d’oursins, carreaux bleus) de Kévin Pape (cuistot ex-poissonnier) et Frédéric Lagoute (restobourlingueur). Au menu, crevettes, saumon, langoustines, crabe (+ option végé), en salade ou savamment rollés en saveurs bretonnes, thaï ou mexicaines dans du bon pain brioché. Le soir, bar à fruits de mer. Jolis muscadets. 

BRUT

Cap vers le vignoble pour Alexandra Vukotic et Patrick Hervy (ex-tauliers de L’Ardoise), avec ce resto polymorphe à la déco brute, bien sûr (bois blond, béton, métal, vinothèque sur mesure). Dans l’assiette, le midi une cuisine bistrotière à base du top des produits du terroir, le soir d’épatantes planches partageuses. Brut se la joue aussi café du village, rôtisserie (le poulet du dimanche !), fumoir, cave, épicerie fine, dans une ambiance généreuse. Autant de raisons d’y faire un tour !

La Mangouste

À la fois resto et bar à la chouette programmation, La Mangouste fait s’attabler tout le quartier dans une ambiance de copains bienveillante. Au menu, une carte bistrotière bien exécutée (en semaine uniquement) mais aussi des pizzas gourmandes pour compléter la carte (week-end compris). Dans le verre, bons cocktails, joli choix de vins, bières locales et bretonnes de qualité.
À tester : les dîners « accords mets-vins » mensuels, concoctés sur mesure pour sublimer les vins d’un vigneron bien-aimé. 

Tori Ya

La triplette minimaliste d’Anthony Nguyen (avec Izakaya Joyi et Ramen Ya) met le poulet fermier à l’honneur. Ici les nipponophiles s’enfilent de gourmands ramen (nouilles de blé infusées dans un bouillant bouillon), gyozas (ravioles) et karaage (bouchées marinées frites) fricotés à partir du dodu volatile et autres ingrédients de compète. Petite terrasse, service efficace. 

Restaurant Polaris

Camilla Michel-Paludan (ex-La Cantine d’Albert) est maintenant aux commandes de sa propre cantine. Au menu de cette adresse du midi planquée dans la zone Atlantis, du très bon : cuisine du marché bien sourcée aux notes globe-trotteuses, clins d’oeil nordiques, délicieux desserts. À accorder avec une mousse des voisins, la Brasserie Baribale !

Painbar

Ici, on peut acheter un superpain au levain bio, mais aussi prendre un verre (jusqu’à tard) et casser la croûte. Sourcing tout bio, tout local, pour une cuisine simple : sandwichs, salades, plats bistrot le midi, tapas le soir. Pour la soif, vins tendance nature, bières artisanales, bons cocktails. 

OBBO

La petite « cave à goûter » de Guillaume Claireau, sommelier, et Antoine Gaudin, pâtissier, joue la carte inédite et très réussie du dessert à l’assiette. En 3 ou 5 temps, ce duo au reluisant CV (La Marine, Pickles) nous délecte d’incroyables délices, dressés minute, très créatifs et techniques, mais aussi de superbes tapas salées, à accorder avec de jolies boissons alcoolisées ou non. Brunch dominical. 

Morfal

Dans le fast good méditerranéen d’Hugo Philipp et Frédéric Dupuis, le chef envoie depuis sa cuisine ouverte de redoutables pitas maison, savoureuses et bien charnues, aux formidables assaisonnements (zaatar, tahini, aïoli…). À combiner aux autres kifs levantins de la carte : falafels, houmous, légumes frits ou rôtis, desserts orientaux trop bons. 

Là — Cantine Fermière

Là, c’est le QG du casse-croûte paysan au sourcing sourcilleux (La Petite Boulangerie, Cochon d’Antan, légumes de la Ferme du Soleil…), imaginé par Pierre Michel. Dans un minidécor rustique bohème, on commande sans vergogne les délices du lieu (à emporter) : sandwichs bien salivants, fraîches soupes et salades, petits plats mitonnés et desserts affriolants. Charmante terrasse aux beaux jours. 

L’Éthiquête

Derrière les fenêtres voûtées, une cantine-self-épicerie 100 % vegan (bois blond, vert sapin, bocaux, chaises d’écoliers). Claire et Frédéric y envoient avec humour et efficacité de réconfortants kifs sans produits animaux (option sans gluten) : bowls, burgers, desserts coffee-shop… et l’incomparable tofish and chips ! On salue aussi la démarche engagée (circuits courts, vrac, repas suspendus…). 

Dubrown

Les fans se pressent dans cette échoppe pionnière à Nantes du burger 100 % artisanal, gourmet et quali. Buns (pains) et blend (mélange des viandes) maison, ingrédients de premier choix, frites allumettes fraîches : on engloutit goulûment les best-sellers du lieu, classiques ou originaux. Ambiance à la cool, décor brut (mobilier en bois Fichtre, suspensions indus, pierres grattées). 

Billie’s

Sur son green avec terrasse face Loire, un coffee-shop cosy (ex-Espérance Café) au kitsch british (fauteuils moelleux, effigies de la famille royale, boîtes à thé vintage…). Billie’s aimante les gourmands avec sa brexitante cuisine home-made : plats mijotés, soupes, tartines et croques, gâteaux émoustillants, cafés de spécialité, joli choix de thés. Bel accueil par Marion et son équipe, chouette brunch. 

Citrus

Mi-café mi-resto, esprit scandi-cosy (fleurs séchées, tapis, coussins, rotin), Citrus ensoleille le quartier Saint-Jacques. Au programme, une carte resserrée, saine et savoureuse, en circuit court : grilled cheese, salades, tartes, petit plat du jour, le tout formidablement mitonné avec une note de peps. Jolis desserts et accueil charmant de Laurène et Camille. Réservation conseillée. 

BAO DAO
Taiwan Food

Dans cette microcantine immaculée, pilotée par deux charmants couples franco-taïwanais et leur ours mascotte Ika, on s’initie à une alléchante popote taïwanaise : guao bao (pains vapeur ultramoelleux farcis à la viande ou aux légumes), noodles, snacks frits… Le tout végé-compatible, et souvent locavore et bio. Avec ceci, bubble teas et autres boissons originales (pétillant au riz de Camargue…). 

Au Comptoir de l’Épicier

Dans cette petite cantine attenante à la Biocoop Champ-de-Mars qui la fournit, tout est beau tout est bio ! Fabrice y régale d’une cuisine fraîche, très saine et bien condimentée, avec toujours des choix végétariens. Accueil tout aussi délicieux, dans un décor cosy aux grandes baies vitrées sur jardin ou côté terrasse. 

La Table de Yo

Déco vintage (beau comptoir en inox, tables en formica, pierres grattées) pour ce très sympa bistrot de quartier à deux pas de la place Canclaux. Sous l’oeil bienveillant du patron Cédric Courcoul, qui a repris cette table en 2019, se décline une cuisine de marché bien connectée aux saisons, juste et goûteuse, aux dressages soignés, dopée par une pointe d’exotisme. À noter, toujours une proposition végétarienne et une carte des vins courte mais bien réfléchie. 

Pizzéria Agapè

Le credo de la pizzeria engagée de Pierre-Yves Combradet et Fanny Gangloff ? La « bamboche durable » ! Pour cela, ces passionnés combinent d’excellents produits 100 % bio, locaux et court-circuités (porc blanc du Bois Suzin, tomme et gwell des Sept Chemins et leurs vaches bretonnes pie noir…), une pâte croustimoelleuse au levain naturel, des bases variant en fonction des saisons (crème de carotte, de topinambour…). Résultat : on en prend plein les papilles en toute éthique ! 

Le Milan et le Rossignol

À rebours de la fable éponyme de La Fontaine, Julien et son équipe réconcilient ventres affamés et oreilles exigeantes. Dans leur crêperie lookée façon bistrot vintage (tables en bois, comptoir cuivré, miroirs, canapé velours), ils déclinent, sur une chouette playlist, des dentelles de sarrasin ou froment bien croustillantes, classiques ou créatives, garnies de bons produits frais. Sans s’arrêter là : le samedi, la belle carte à boire et picorer invite à se poser pour un verre toute la journée. 

Maison Bagarre

Dans son cosy bistrot à mezzanine (esprit contemporain, comptoir à cocktails, fleurs séchées, banquettes aux coussins colorés), Romain Eveno décoche des assiettes bistronomiques du marché gentiment créatives, aux assaisonnements fracassants, à base de bons produits locavores et de saison. On prend également le temps d’en découdre avec les desserts, extrêmement bien réalisés. Terrasse sympathique, chouettes cocktails, accueil efficace et souriant. 

Le Canclaux

Ce bistrot de quartier ne désemplit plus depuis sa reprise en 2021 par Louis-David Hatte. On s’installe toute la journée à deux pas de la place éponyme pour déguster sur la terrasse (ou dans les mignonnes salles) de bons classiques du genre, mitonnés avec des produits de saison – les oeufs mayo ont déjà leurs fans ! Le soir, des assiettes partageuses débarquent pour l’apéro. On rince le tout avec des quilles nature et on repart avec un sourire aussi grand que celui de la belle équipe. 

Balthazar

Dans leur festif fief entre bistrot, cave et épicerie (murs rouges, pierres grattées, photos de famille), Jimi, Flore Arnaud et Luc font festoyer les palais en toute simplicité. On s’y repaît de sublimes chairs (notamment de boeuf wagyu des Prés d’Ejen) grillées à la perfection et autres belles canailleries (os à moelle, terrines…) bien exécutées – sans oublier la chaudrée de poisson. Jolis vins bio et biodynamiques notamment. 

L’Uchronie

Derrière la pimpante devanture rouge, une élégante petite pépite (papier marbré d’ocre, touches dorées, homard sérigraphié). Simon Gourdon (en cuisine) et Jérôme Bonneau (en salle), amis de longue date, y dispensent de redoutables assiettes locavores, maîtrisées de A à Z. Cuissons justes, textures et assaisonnements au top, dressages léchés et colorés, le tout rincé par une vraie sélection de vins du coin accordée au menu. Service détendu et très pro, et bocaux à emporter.

Le Jardin

Zénitude assurée sous les arbres centenaires de cet hôtel-spa de charme de la vallée du Cens, qui abrite un restaurant récemment lifté (chaises design, suspensions en rotin, murs végétalisés… et une fort agréable terrasse) où l’on mange délicieusement bien. Allan Goichon, le nouveau chef, envoie une belle dose de créativité et d’équilibre dans ses très esthétiques assiettes bistronomiques, du terroir et de saison. Excellent accueil, professionnel et attentif.

Le Bistrot de la Place

Sur la place du marché, dans un quartier en pleine mutation à deux pas du projet de « ville fertile » de Doulon-Gohards, ce troquet de quartier (murs gris et pan de briques, mobilier bistrot) réjouit les habitués. On s’y retrouve du petit déjeuner à l’apéro, avec au menu des produits frais et une cuisine de marché simple et honnête. Le dimanche, on se pose à la bonne franquette, face à la place animée. Service agréable et efficace.

L’Amour des Mets

Près de l’église d’Orvault, un bistrot tout en sobriété élégante (mobilier vintage, pierres apparentes, verrière dévoilant les fourneaux), dirigé par Yann Oillic depuis 2020. À l’ardoise, des produits locaux, de saison, choisis avec coeur. On se régale avec des assiettes pleines de peps et de couleurs (cuissons maîtrisées, jus enveloppants, condiments bien dosés), et on apprécie le service attentionné et efficace. N. B. : La saison venue, gibier au menu.

Les Frangines

Aux manettes de ce bar à copains, où le tout Chantenay s’ambiance joyeusement, les flamboyantes frangines Gwen et Karine (également À Boire et à Manger). Le midi, carte serrée royalement fricotée, façon bistrot, le tout frais et fait maison. Le soir, de joviales tapas accompagnent les verres et bières piochés dans la cave bio bien pensée. Jolie cour-terrasse, charmante déco vintage récup.

Les Funambules

Banquettes velours, lettres à ampoules et rideaux rouges : Les Funambules font leur show ! À la carte, des canons de brasserie : burgers, petits plats bien bichonnés, jolies salades et desserts de bonne facture… Alors on s’attable sans scrupule, on acoquine tout ça avec une jolie mousse ou une belle robe, on profite de l’accueil convivial et souriant… Et on revient, seul, entre amis, en famille, pour un nouvel acte : afterwork aux délicieux cocktails, brunch dominical.

Bistrot de la Comédie

Un classieux bistrot (miroirs, boiseries, banquettes en cuir…) étrenné à l’automne 2021 par Émeric Chambon, déjà chantre des beaux flacons à la Comédie des Vins avec Cécile Annet. Au programme, d’élégants classiques de la gastronomie française drôlement bien exécutés et très bons… À accorder avec une bouteille de la magnifique sélection de belles étiquettes, combinant grands domaines français et petites pépites recherchées. Jolie cour-terrasse, accueil précis et avenant.

Mata Hari

Grégor et Jean-Christophe, aussi instigateurs de La Mangouste, ont relooké avec style ce vieux bistrot, esprit Années folles (motifs Art déco, suspensions d’époque, plumes…). Élégance aussi dans l’assiette, avec une cuisine bistronomique lorgnant vers l’Asie, maîtrisée, bien relevée, sourcée en direct à Talensac (et le soir de jolies assiettes à partager). On boit quoi ? Un délicieux cocktail ou un verre pioché dans l’habile sélection naturophile. Accueil charmant.

Le Parallèle

Invitation au voyage dans ce restaurant de quartier, à la déco sobre façon bistrot et à la charmante microterrasse. Le chef Victor Coque, né dans la Cordillère des Andes, officie sous nos yeux avec pour mot d’ordre : une cuisine qui « prend soin ». Sous influence équatorienne, ses assiettes simples mais bien ficelées, parsemées d’herbes et fleurs du jardin, mettent à l’honneur des produits locaux bien choisis. Voilà une découverte qui requinque ! 

Graziella

Jérémy Dechoux récidive avec son 2e antre des trippantes napolitaines joufflues (briques de terre cuite, plafond citronnier, lampes guinguette), honorant cette fois sa nonna. Les pizzaddicts impatients y retrouveront les fondamentaux exigeants de chez Vincenzo (produits bien sourcés, pâte au levain bien fermentée, cuisson express au bois de hêtre dans le superbe four estampillé Graziella…). Plus quelques exclus : calzone, 4 formaggi, mousse choco… et une grande terrasse ! 

Chacha

Elle a tout bon, la table engagée de Séverine Figuls ! D’abord, un doux mélange bien hygge de tables de bois, coussins à motifs et pierres grattées. Ensuite, des assiettes composées (midi) et tapas (soir), le tout inspiré, coloré et savoureux – végé, vegan, sans lactose, sans gluten, pour le bonheur de tous. Enfin, une éthique au top : appro ultralocal et souvent bio, frigo solidaire pour partager ses denrées avec les plus démunis, cafés suspendus, lutte contre le gaspillage alimentaire… Chachapeau bas ! 

Au Petit Raphaël

Dans son miniresto entre lambris et pierres apparentes, Nicolas Chabot, chef passé par des tables nantaises connues, amadoue les papilles du quartier des Hauts-Pavés. À la carte (qui change tous les jours), les propositions bistrotières bien sourcées, joliment dressées, étonnent et ravissent avec un petit twist créatif, contemporain et décalé. Au service, son épouse, Audrey, accueille en toute convivialité et efficacité. Jolie petite terrasse arrière aux tables colorées.

Les Cadets

Aux commandes de ce nouveau havre pour palais intraitables, un trio de choc : Charles Bernabé (en cuisine, ex-second de Christophe Hay) et deux ex-Frenchie : son frère, Tristan (en salle), et leur ami Lucas Badé (au milieu). Six mois de retapage pour créer un décor terracotta épuré et moderne, où une cuisine magnifique électrise les papilles : superbe technique, associations audacieuses, carte des vins construite pour des accords ultra-pertinents. Accueil bienveillant et pro. Une table très prometteuse, récompensée par une première étoile au guide Michelin !

Battos

Le tout nouveau bistrot-épicerie, délicat et épuré (tables en bois, fleurs séchées, jolis bocaux), qui enthousiasme les Hauts-Pavés ! Le duo Gladys Battault (piano – ex-Chèvre d’Or, Roza) et Lucie Colombatto (tire-bouchon – ex-Petit Boucot, Billie’s), aka les Battos, y conquièrent les fines gueules avec des recettes à l’ancienne finement revisitées. Technique, soin, beaux bouillons, produits super quali, jolis dressages, et du goût ! Pour la soif, vins biodynamiques locaux. Service tout en douceur.

Le Café des Expos

Relooké en espace chic à la déco ultraléchée (rose poudre et doré, courbes, velours, tables marbrées, belle verrière), le nouveau Café des Expos, repris par la famille Pérou, enflamme déjà les gourmets. Menu resserré ou à la carte, on retrouve en version néobrasserie la patte inspirée de Mathieu Pérou et son sourcing exigeant, sous la lame du chef Cyril Audineau. Côté salle, Pierre Lochu et son équipe accueillent impeccablement. 

Vincenzo

Les vraies napolitaines au coeur du Bouffay ! Une petite adresse (meubles bistrot en bois, pierre blanchie, four à bois sur mesure) conviviale et généreuse, hommage aux origines italiennes du patron (Vincenzo, c’est son papi). Pâte pétrie et façonnée main, pour des pizz’ affriolantes aux bords dodus, moelleuses et croustillantes, savoureusement garnies. Carte courte privilégiant les produits locaux, bio, de saison. Attention : pas de réservation.

Le Select

Derrière la façade Art déco, un décor relooké, désormais indus-chic noir et or, mariant sièges en velours, lustre en cristal, balustrade métallique et verrière. Repris à l’été 2020 par Julie et Jonathan, le nouveau Select offre une cuisine esprit brasserie, modernisée et d’inspiration voyageuse, à base de produits frais et de saison. Le soir, le resto mue en bar à cocktails (classiques ou originaux), avec jolies tapassiettes à partager. 

Restaurant Vatel

Restaurant d’application de la prestigieuse école Vatel, ici tout est concocté et servi par les étudiants, encore en formation mais très pro. Dans une atmosphère feutrée, élégante et lumineuse, on déguste les plats raffinés d’une carte classique, à tendance semi- gastronomique. Produits de saison et mise en valeur du terroir nantais (silure, beurre nantais, muscadet…). Feu d’artifice final, le plantureux chariot de délicieuses pâtisseries à la française. Accueil aux petits soins.

Paws

Dans ce bel espace mixant jaune pop et plantes vertes, tuyaux indus’ et bocaux de légumes, la star, c’est le hot-dog. Mais revisité, 100% fait-maison (du pain moelleux jusqu’au ketchup), à base de produits de qualité et pimpé par des assaisonnements relevés. Saucisse au choix, y compris en versions muscadet et veggie. Mais aussi un petit menu bistrotier franchement bon et, le soir, des tapas extra, à déguster dans une franche convivialité.

Papà Pasta

Derrière la façade rouge d’une ancienne boucherie, sur une machine à pâtes de compète, se décline la pasta en version locavore. Comme chez sa grande soeur Là — Cantine Fermière, beaux et bio produits de terroir : farine de chez Giraudineau, porc des Cochons d’Antan, légumes d’Orvault… Pâtes fraîches ou raviolis, les gourmands sont conquis ! Option veggie, accueil charmant, prix doux. 

Meraki

Dans ce bistrot bleu et bois à deux pas de Viarme, deux copains, Clément et Maxime, cultivent brillamment le meraki (amour, passion et créativité en grec). Et jouent avec brio la carte de la haute valeur végétale. Résultat : des assiettes fringantes et élégantes, aux cuissons justes, qui affolent les papilles en osant des alchimies (d)étonnantes. Jolie sélection de vins bio et nature. Côté comptoir (sans réservation) ou salle, service accueillant et décontracté.

Ichi-go Ichi-e

Une rencontre fortuite au cœur du Japon, arrosée au saké, entre un aventurier malouin et un chef japonais… Voilà l’origine de cette jolie cantine à ramen. Toute de bleu outremer, blanc et bois vêtue, chaleureux melting pot culturel en bande son, on y engloutit de salivants bols, emplis de fumants bouillons parfumés et nouilles maison. Attention, les places se méritent !

La Fossette

Belle ambiance dans cette cantine souriante qui enthousiasme le quai de la Fosse. Poutres et pierres apparentes, mobilier de bistrot, bibliothèque déstructurée, la salle reflète les goûts éclectiques de la cheffe Eléonore Kurtz (ex Les Chants d’Avril). Laquelle cajole les becs fins avec une cuisine de marché savoureuse et colorée, aux cuissons justes, sourcée au MIN. Dans le verre, une sélection serrée de vins bio ou biodynamiques. Service impeccable. Quizz et bingos réguliers le soir.

Cantine Jamin

Reconversion réussie pour Mathieu Francès, ex-ingénieur, passé notamment par Imagine et Les Chants d’Avril. Dans sa minicantine rue Jamin (ancien Gros Jarret), il joue avec conviction la carte du circuit ultracourt avec de bons produits, sourcés directement chez les producteurs. Résultat : une ardoise courte, n’oubliant pas l’option végétarienne… et des assiettes simples mais inventives, toujours sincères et généreuses. Avec ça, un service souriant et chaleureux. 

Bonbourg

Lumineux resto de quartier cosy à l’esprit scandi, mitonné par Louise (en salle) et Ben (en cuisine), globe-trotters qui ont posé leurs valises entre les places Viarme et Bretagne. Dans l’assiette, inspirée par des souvenirs de voyage, une franche régalade : des recettes fraîches, joliment twistées et condimentées, qui enchantent yeux et papilles. En bonus, une belle sélection de cocktails cosmopolites et un service attentionné.

L’Agave

Dans son coquet bistrot tout de bois, noir et bleu vêtu, égayé par quelques clins d’œil (cactus, tissus ethniques), Oscar Becerril, jeune chef passé par des tables réputées, a à cœur de dresser un pont culinaire entre son Mexique natal et la gastronomie française. Loin des clichés, il surprend son monde avec des propositions bistronomiques belles et subtiles, twistées par d’épatantes associations d’épices et une pointe d’exotisme. Accueil et service d’une extrême gentillesse.

Gwaien

Elle tient bon le cap, la pépite discrète de l’Audiernais Jérémy Guivarch ! Entre pierres grattées, bois blond et bleu (outremer évidemment), on s’y délecte d’une cuisine vivifiante, mariant avec instinct terre et mer. Assiettes stylées, cuissons justes, associations audacieuses – et produits remarquablement sourcés (à noter : poissons de ligne exclusivement, engagement Ethic Ocean). En prime, des bouchons bien aguichants et un service calé et bienveillant. À ne vraiment pas manquer !

La Mandale

Faire plaisir, c’est le mantra du talentueux Léo Huet (aux fourneaux) et du chaleureux Maximilien Degroise (en salle, à la déco vintage élégante). Les mains en or du jeune chef façonnent sous nos yeux des assiettes fracassantes, mettant le produit (ultralocal) au coeur : subtilité et singularité, vivacité et esthétique, un petit twist exotique, tout y est ! Dans le verre, courte sélection de jolies étiquettes bio. Accueil attentif et décontracté. Résa impérative pour cette adresse branchée.

Le Transition

Aux fourneaux de ce restaurant au décor contemporain et chaleureux (et charmant patio), qui a pris la suite du Bistrot à Gilles fin 2019, deux amis et quatre mains créatives : celles de Nicolas Trinquet (formé chez Têtedoie, Bocuse, Pickles…) et Tristan Hausser, chef pâtissier. Ils transforment l’essai, avec leur cuisine bistronomique soignée, dynamique, colorée, d’inspiration traditionnelle boostée par des associations et jeux de textures judicieux. Accueil prévenant.

Maison Arlot Cheng

Une maison à la fois boulange engagée, café et espace créatif, où officie, sous la houlette du duo Arlot-Cheng, une équipe cosmopolite accueillant en résidence de jeunes chefs et leur talent. Au menu, des produits sourcés pour décliner pizzas, toasties, buns, et un fringant plat du marché. Exquises pâtisseries. 

Boncoeur

Perché sur la butte Sainte-Anne, au-dessus du Jardin extraordinaire, le super spot (mini-salle inspiration brocante et miniterrasse) d’Emmanuel Chevalier ravit les amateurs de napolitaines ! On y engloutit les disques joufflus et bien croustifondants enfournés par le pizzaïolo Giovanni, et leur généreuse garniture à base de produits frais du coin ou italiens. Sans oublier des desserts fameux, une carte à boire d’ici et là-bas courte mais bien pensée, et la délicieuse pâte à cookies maison.

À Table Naturellement

Dans ce fast good coloré 100 % bio et bien sourcée de Marc Duquesnay, on saisit son plateau et on choisit en self-service ses délices préférés : salades, soupes, tartes, assiettes et autres petits plats maison, desserts. Tout est frais, bon, sain. Options végé, vegan, sans gluten, sans lactose, et à emporter. 

Jano

Découverte, plaisir et partage : c’est le leitmotiv de Jean-Charles Cauquil, ex-toque de belles maisons (Bristol, George V, L’Alchimiste à Nantes), qui a pris les commandes fin 2019 de cet ancien resto ouvrier. Ça donne des assiettes de retour du marché tradi-créatives, jolies et savoureuses, aux cuissons précises et belles associations. Tout ça à un excellent rapport qualité-prix, face à la Loire ! Option veggie sur demande, accueil avenant, carte des vins courte mais percutante.

Pollen

Depuis leur cocon très cosy (esprit brocante scandi, bois clair, bleu céladon et blanc), Marc (en cuisine) et Fanny (en salle) distillent une cuisine savoureuse à l’éthique de compétition. C’est frais, fait maison, bio, sourcé en circuit court, dans une démarche zéro déchet. C’est surtout très bon, sain, coloré et cohérent. Côté boissons, la même exigence : local, nature, équitable. Terrasse exceptionnelle au pied du château, service chaleureux, jeux et livres à disposition pour les enfants.

Maison Grimaud

Dans le QG chic et délicat de Sébastien Grimaud, pâtissier voyageur, le chou, rebondi et crémeux, délicieusement parfumé et magnifiquement sapé, est roi. En version sucrée à toute heure, mais aussi dans la formule gougère du midi, à marier dans tous les cas avec une jolie boisson fraîche ou chaude. Brunch prisé le dimanche, afterworks aux beaux jours et agréable terrasse. 

Vacarme

Fermeture pour travaux du 21 janvier au 23 février 2023

Ça défile dans ce bistrot looké brut et cosy, où Sarah Mainguy (finaliste Top Chef 2021, Jeune Talent Gault & Millau) dégaine sa cuisine osée, créative, axée végétal. Menu bistronomique le midi, tapageuses tapassiettes le soir, qui combinent avec brio d’excellents produits du cru, des associations étonnantes, de trippants assaisonnements. Le fracas se poursuit dans le verre avec la sélection affûtée de vins vivants de Damien Cremois. Accueil à la fois détendu, présent et très pointu.

Sépia

Dans son lumineux et moderne néobistrot (belles pierres, touches dorées, céramique artisanale), la Top Cheffe 2022 Lucie Berthier Gembara (formée sous les étoiles marseillaises Passedat et Mazzia) affûte depuis 2019 sa cuisine sous influence méditerranéenne, percutante et engagée. Son credo : superbes produits à l’ancrage local, prisme joliment végétal (légumes d’Alice Ménard), peps bien dosé (zaatar, fleur d’oranger, tahin…), arachnéens dressages. Accueil au top de Charles et son brin d’anticonformisme.

L’Ourse

Nichée entre le musée Dobrée et le jardin arboré du muséum, une tanière intimiste, format poche, aux murs immaculés et meubles contemporains. C’est là que Céline Mingam distille ses assiettes impressionnistes, délicates et incisives, mettant le végétal à l’honneur. Côté table comme côté cave, ça pétille, entre primauté du naturel et éthique du sourcing. En prime, service impeccable et souriant.

M. Strogoff

Cette table voyageuse met le cap à l’est pour une belle découverte de la gastronomie slave : Russie évidemment, mais aussi Arménie, Géorgie, Ukraine… Tout un univers, du décor (planisphères du voyage de Michel Strogoff, photos d’époque, objets d’artisanat, matriochkas…) à l’assiette, dépaysante et savoureuse. Le verre n’est pas en reste : épatants vins géorgiens et sublime sélection de vodkas. Le tout dans l’ambiance accueillante insufflée par la famille Amasyan et sa formidable équipe cosmopolite.

L’Instant

Et de deux ! Sylvain Le Bras remet le couvert dans cette bâtisse de la rue Kervégan inscrite aux monuments historiques (pierres et poutres apparentes, murs épais, belle hauteur sous plafond). Les fidèles de l’Instinct Gourmand y retrouveront leurs petits : une cuisine fraîche et bien travaillée, mettant le produit à l’honneur – mitonnée par le chef Damien Nocquet. Avec en prime un accueil attentionné, une carte des vins bien tournée et une sympathique terrasse sur la rue pavée.

Oh K-Fée d’Mj

Dans leur cabane enchanteresse et colorée (papier fleuri, théières dépareillées, guirlande lumineuse), les doigts de fée de Morgane Jobelin concoctent de bonnes choses veggie (et même vegan, sans lactose, sans gluten) : salades, soupes, tartes, mijotés… Sans oublier les desserts régressifs (essayez le cookie de la mort qui tue) et l’épatante sélection de boissons (thés, jus maison, latte…). 

Café Bécot

Dans son cosy coffee-shop aux notes champêtres (coussins, plantes et murs verts, pierres apparentes, rotin…), Bérengère Coisne, ancienne communicante, régale avec une cuisine simple mais élégante, fraîche et saisonnière. À l’ardoise, côté salé : tartes, soupes, salades et petits plats gourmands dans l’air du temps, avec option végé. Côté sucré et les irrésistibles gâteaux nous font de l’œil sous leur cloche de verre. Beau choix de thés et cafés de la maison Cime.

Belle de Jour

À la fois restaurant, bar, lieu de vie et de culture (concerts, débats, ateliers, projections de films…), il fait bon vivre chez Belle de Jour ! Le midi, on se pose pour un menu du marché très frais, qui joue la carte saisonnière en circuit court. Le soir, des tapas partageuses accompagnent la sélection de bières, vins et cocktails. Du matin jusqu’à tard, grands et petits profitent de la coolitude du lieu (l’ancienne caserne Mellinet), de l’équipe accueillante et du jardin.

Le Clin d’OEil

On a vite fait de faire sa cantine de ce « self bistronomique » lumineux (bleu électrique, meubles en bois, coussins colorés…). En cause : de petites recettes fraîches bien mitonnées (avec option végé), différentes chaque jour, servies avec efficacité ; des vins et bières locaux ; des expos régulières… Et la bonne humeur d’Antoine et Jérôme. Salon de thé l’après-midi et afterwork. 

Omija

Depuis sa verrière de la rue Fouré, Romain Bonnet ébouriffe la gastronomie nantaise avec sa cuisine engagée. Voilà un univers très personnel que ce jeune prodige, formé dans de grandes maisons, a à coeur de partager. Le midi, une proposition très accessible, transcendant tout en panache et légèreté de magnifiques produits du coin. Et le soir, un cap supplémentaire avec les menus mystères et leur enchaînement de fulgurances, qui font se damner les palais les plus exigeants. Service au top. 

NEOpolitan Pizzeria

Les pizzavores se passent sous le manteau le nom de cette adresse discrète de l’allée Baco. Ils viennent s’attabler dans un décor épuré, sous une guirlande guinguette, qui côté banquette, qui côté comptoir. De là, ils peuvent admirer le pizzaïolo faisant bronzer, dans l’immense four à bois, l’objet du délice : des pizzas joliment garnies de produits frais et savoureux, aux bords bien rondouillards à la mode NEOpolitaine. Et avec ceci, un service aux petits soins ! 

Chop Chop

Ce coffee-shop moderne et lumineux (et pris d’assaut) câline les gourmands à toute heure, avec sa belle offre faite maison, goûteuse et healthy : salades, tartes, soupes, plats du jour, ultrafrais et joliment dopés par des accents voyageurs (épices, herbes, pickles…). Et bien sûr les irrésistibles pâtisseries, arrosées d’une délicieuse boisson (café de spécialité, thé, kéfir, kombucha…) ! 

Le Lion et l’Agneau

Depuis la cuisine ouverte de son antre de la rue Fouré, où il embroche et rôtit volailles, cochon et agneau avec virtuosité, l’avenant Thierry Lébé cajole les amateurs de belles chairs. Mais le chef, ancien de tables réputées (Drouant, Coq Rico…), et sa joyeuse équipe ne s’arrêtent pas là, mitonnant une cuisine bistronomique généreuse et précise, aux accents de sa Gascogne natale. Ambiance souriante et conviviale, que ce soit côté banquettes, comptoir, ou magistrale table d’hôtes. 

L’Aménité

Conscience, bienveillance et élégance, tant en salle qu’aux fourneaux de cette adresse bistronome au décor très bleu et aux miroirs et imprimés fleuris. Le magicien Richard Cornet (ex-trader, ex-psy, ex-Pickles…) y transforme avec grâce et maîtrise des produits savamment sourcés en assiettes subtiles aux associations équilibrées. L’alchimie opère aussi dans le verre, avec une judicieuse carte de vins vivants et nature. Le soir venu, ne pas hésiter à dérouler les 5 séquences du dîner surprise !

Sources

Engagés et passionnés, Ingrid et Guillaume Decombat mettent l’eau à la bouche avec leur cuisine revigorante, aux accents végétaux et iodés. Ce duo de chefs au riche CV (école Ferrandi, George V, Bristol, L’U.ni, LuluRouget…) envoie des assiettes ébouriffantes, tout en densité, franchise et créativité. Bien sûr, sourcing de terroir au top de l’éthique (légumes bio, viande de la boucherie Les Bottes, charte Ethic Ocean…). Côté tire-bouchon, une carte de beaux flacons nature et biodynamiques tout aussi réjouissante.

Les Terrasses de l’Erdre

Au cœur du parc des expositions, on s’attable dans ce restaurant spacieux au look contemporain et cosy pour profiter de la vue sur l’Erdre à travers les larges baies vitrées (ou en terrasse). Au menu, plusieurs options entre les goûteuses grillades (de bœuf notamment), les bonnes assiettes bistrotières ou le joli choix de tapas. Pour la soif, une cave pléthorique (plus de 400 références) qui s’expose sur les murs façon vinothèque. Ambiance conviviale et accueil affable.
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*Pour la période estivale, les Terrasses de l’Erdre proposent la Guinguette de l’Erdre, ouverte à partir de 15h, tous les soirs de la semaine.

Restaurant BON

Dans sa cantine colorée (jaune, noir, briques) adossée à la Biocoop Les Hameaux, où il dégote tous ses produits (bio et de saison évidemment), Raphaël Cacheux concocte une cuisine simple et sans concession. Dans le menu de la semaine, un plat végé, un plat carné, des classiques d’ici et des notes d’ailleurs, le tout bien équilibré et savoureux.

Cara

Avec son coquet bistrot à une tête du stade René-Massé, Caradec Boscher et son équipe au top ensoleillent la gastronomie sébastiennaise. Leur envie solidement chevillée : faire plaisir à tous, sans rien lâcher sur la qualité. Pari réussi : on se régale d’une cuisine juste, franche et fraîche, mitonnée avec des produits du marché, sélectionnés avec exigence sur les meilleurs étals. On vient aussi pour l’ambiance conviviale, les terrasses et leurs bananiers, et l’accueil à l’écoute et très pro.

Restaurant ICI

Métal et bois, pierres apparentes, suspensions filamentées, plantes vertes… Dans son resto indus chic, le discret mais très talentueux globe-trotter Xavier Rambaud (formé dans de belles maisons, du Canada à la Nouvelle-Zélande) cisèle des bijoux d’assiettes, espiègles et très précises, aux condiments parfaits, qui affolent les radars ! Menu unique et locavore, régulièrement renouvelé. Côté salle, l’accueil est chaleureux et très calé. Charmante terrasse.

Art’N’Blum

Dans leur resto tout en longueur (murs blanchis, déco soignée, meubles contemporains), Alexandre Pichard et Valentin Maillet (tous deux ex-Castel Marie-Louise) affinent chaque jour leur formule gagnante. Beaucoup de talent dans des assiettes très graphiques, sensibles, imaginatives. Et en salle et au tire-bouchon, des conseils distillés tout en douceur et attention. Un excellent rapport qualité-prix.

Glaz

Dans son élégante cantine couleur glaz (une teinte entre vert, gris et bleu en breton), Aurélie Demogue câline les fines bouches du petit déj au goûter. Avec une cuisine saine, gourmande et créative, à base de produits de qualité, à accompagner d’une jolie boisson de la percutante carte à boire. Agréable terrasse, accueil attentionné, brunch couru le dimanche. 

La Pierre Percée

Aux commandes de ce resto soigné entre Loire et Divatte, face au site de la Pierre Percée, Victor Guillamet et Élodie Fontaine ficellent des assiettes bluffantes. Au menu, une cuisine savoureuse mariant avec peps le riche terroir régional (sandre, beurre blanc, porc breton, anguilles, grenouille…) à des notes asiatiques. Service adorable et efficace, dans deux ambiances : salle avec vue sur la Loire à l’étage, bistrot convivial en bas. N. B. : formules à emporter très appréciées.

Imagine

Sobriété chaleureuse et naturelle (bois, cuir, pierres grattées, le tout vêtu d’ocre, gris, crème) : on se sent bien à la table élégante d’Anne-Lise Genouël (ex-Apicius, L’U.ni, Frères Ibarboure…). La cheffe déride les papilles avec ses assiettes d’orfèvre un brin décoiffées, pleines d’idées pétillantes, mettant à merveille le produit (local, bien sûr) au centre. En prime, sélection avisée de quilles, dont beaucoup en bio, et service sincère et attentionné. N. B. : Cave et épicerie à emporter depuis peu.

La Cascade

Décor idyllique en bord de Sèvre Nantaise pour ce bar-resto à l’esprit guinguette (où l’on peut aussi dormir). On y profite d’une ambiance conviviale, dans la salle à la déco léchée (grands rideaux bleus, miroirs, mobilier dépareillé, verres colorés) ou sur la pimpante terrasse (parasols, chaises et transats bigarrés). Côté cuisine, tout autant de couleurs dans les assiettes fraîches et travaillées du chef Adrien Baud. Jolie carte de vins, bières, softs, souvent locaux et bio. Réservation conseillée.

Café du Musée

Décor majestueux pour ce café niché au sein du musée d’Arts, orchestré par l’étoilé Éric Guérin (La Mare aux Oiseaux). À l’univers duquel le talentueux chef Thibaut Sohier initie les visiteurs (et les gourmets !), interprétant avec vivacité une partition créative et graphique mettant en valeur d’excellents produits. Chacun y trouvera sa formule : bistrot le midi, goûter (jeux à disposition), afterwork le jeudi, brunch (pris d’assaut) le dimanche. Carte des vins et boissons futée.

Auberge de la Madeleine

Au cœur du vignoble, Jean-René Pelletier et son équipe accueillent avec bienveillance et générosité les gourmets avertis. Dans un décor confortable et moderne, voilà une partition semi-gastronomique interprétée sans fausse note : des classiques de la cuisine française réveillés par des alliances travaillées, des produits du terroir sublimés par des merveilles de jus bien corsés. Menu bistrot en semaine, resto le week-end, et pour tous en final une délicieuse madeleine. Belle carte des vins.

Villa Saint-Germain

Détour mérité pour cette table de la ville d’Oudon, emmenée avec énergie par Marie et Sébastien Le Calvez. Elle, cheffe autodidacte, fait vibrer les papilles à coups d’assiettes instinctives, aux jus et cuissons magnifiques, aux belles épices, aux dressages délicats, au sourcing irréprochable. Lui ne se lasse pas de raconter ses sublimes flacons, notamment de Loire, brillamment sélectionnés. Accueil d’une infinie gentillesse, dans un nid cosy (douillets fauteuils, pierres grattées, cheminée…).

Le Restaurant du Pont

Aux fourneaux de cette maison des bords de Goulaine, aux portes du vignoble, le jeune chef Mathieu Corbineau propose une gastronomie régionale de fort bon aloi. Ici on déguste, dans une atmosphère délicate, des assiettes gentiment créatives, douces aux papilles comme aux pupilles avec leur signature florale. Et on profite en toute quiétude du service aux petits soins, de la charmante terrasse et d’une carte des vins de belle facture.

La Grande Barge

Une chouette adresse colorée (plantes vertes, récup, bocaux, bibliothèque…), à la fois bar, resto et lieu d’échanges, au taquet de l’engagement pour une alimentation durable ! Producteurs-paysans, artisans bio et ultralocaux affichés à la carte, part belle au végétal, option veggie… pour une cuisine fraîche, saine et gourmande, concoctée et servie par une équipe au top. Boissons aussi militantes (vins naturels, bières locales…), événements culturels et terrasse très sympa aux beaux jours.

Le Coraly

Derrière une façade très rouge d’une grande rue rezéenne, le Périgourdin Damien Garcia (aux fourneaux) et son épouse, Laure-Anne (au service), étonnent leur monde avec une cuisine semi-gastronomique bien sentie, 100 % faite maison (y compris les glaces et le pain). Mieux que le décor, l’assiette, connectée aux saisons et à la technique maîtrisée, ne laisse pas les papilles indifférentes. Avec en prime un service tout en douceur et attention. Jolie petite terrasse arrière.

Roza

Face au jardin du muséum, dans sa très chic et cosy adresse signée Brune de la Guerrande, le talentueux Jean-François Pantaleon (parcours éblouissant et désormais étoilé) décoche avec style des assiettes gastronomiques jubilatoires. En combinaison gagnante : ingrédients (bien sûr locaux) d’exception, précision et vivacité, parfait équilibre des saveurs, dressages élégants. De quoi époustoufler les palais les plus tatillons, avec en prime un service attentionné et une excellente cave.

Aristide

Dans une ancienne rôtisserie, Yannick et Julien Curty (La Cigale, Le 1, Aristide) ont campé cette brasserie moderne chic « à la française » et ses trois espaces : bleu (la salle cosy), blanc (le bar), rouge (le bistrot à grignoter). Sans oublier l’attirante terrasse ombragée. On s’y pose à tout moment, pour prendre un petit déjeuner, un thé, un verre – ou bien sûr profiter de la cuisine : d’appétissants classiques du genre, mitonnés à partir de bons produits et avec une dose d’inventivité. Brunch dominical.

Le Reflet

Une formidable aventure humaine se joue depuis 2016 dans ce restaurant innovant imaginé par Flore Lelièvre, où une grande partie de l’équipe, en salle et en cuisine, est porteuse d’une trisomie 21. L’ambiance est joyeuse et lumineuse, entre pierres apparentes et esprit scandinave. Et dans l’assiette, ça pétille tout autant : fraîcheur, saisonnalité et saveurs, pour une cuisine moderne de belle facture. L’exemplarité est aussi environnementale avec une démarche récompensée par le label Écotable.

Cuit Lu Cru

Dans cet avenant petit resto officie le duo nantais Anaïs Coulon (aux fourneaux) et Benjamin Ceuignet (en salle), avec une belle envie de surprendre leur monde. Pari réussi : on y savoure de goûteuses assiettes néobistrotières gentiment créatives, concoctées avec exigence à partir de produits de saison triés sur le volet, notamment depuis le marché de Talensac voisin. Carte des vins bien pensée (jolies étiquettes locales). Et quelle hospitalité ! Une belle adresse au détour d’une balade au bord de l’Erdre.

Ramen Ya

C’est avec ce comptoir à ramen en bois, courant dans une salle tout en longueur, qu’Anthony Nguyen, serial innovateur, a ouvert le bal des ramen nantais. On y slurpe avec délices les nouilles maison (à la farine bio du Boussay) et leurs brûlants et décadents bouillons (porc breton, poulet fermier local ou veggie) mitonnés pendant des heures. N. B. : Persévérance requise pour accéder au Graal… 

Malumbi

Une microcantine joyeuse et voyageuse, c’est ce que propose Stéphanie Baudez-Bouanga, Gabonaise d’origine. Direction l’Afrique donc, mais pas seulement : la cheffe convoque aussi, dans ses assiettes simples mais très gourmandes, les parfums de ses périples en Asie, en Europe… Une expérience dépaysante et délicieuse, avec en prime un accueil chaleureux et décontracté. 

Le Restaurant de la Vallée

Le décor : une élégante maison ancienne surplombant la Sèvre Nantaise et ses trois ambiances pour s’attabler confortablement : la tour, les arcades, et enfin la verrière et sa vue mythique sur le château de Clisson. On y déguste des assiettes à tendance gastronomique, aux touches voyageuses, confectionnées à partir de produits locaux, à choisir parmi les nombreuses propositions de la carte et des menus. Carte des vins fournie, accordée au lieu. Et un service jeune et souriant.

Le Pélican

Les becs fins filent à tire-d’aile vers Geneston pour se délecter de la cuisine gastronomique raffinée et savoureuse d’Olivier Guenoun. Dans un décor moderne et épuré, le chef et son équipe confectionnent avec une grande maîtrise d’impeccables assiettes, habilement dressées, à partir de produits de belle origine. Tout est fait maison, du pain aux sorbets. Côté verre, la vaste carte des vins permet à chacun de trouver flacon à sa soif. Accueil aux petits oignons.

Le Kilbus

Derrière cette devanture discrète du centre de Clisson, une cantine bistronomique créative défrise les papilles. Dans un décor cosy (scandi à l’étage, vintage en bas) à l’ambiance tout en retenue, une carte resserrée au sourcing impeccable, des assiettes aguicheuses aux cuissons justes, et des dressages nickel au petit twist fleuri. Sans oublier l’éclectique et conséquente sélection de bouteilles qui mettra tout le monde d’accord.

Le Grill de l’Europe

Le pitch de ce resto authentique et sans chichis au cœur de Saint-Julien-de-Concelles ? La grillade bien sûr, aux sarments de vigne s’il vous plaît, bronzée dans la vaste cheminée sous les yeux des convives. Le paradis des barbacophiles donc, mais pas seulement : la carte ripailleuse offre aussi de rustiques petits plats mitonnés, sans oublier, en saison, la pêche de Loire bien accommodée (lamproie, anguille, grenouille…) et les frites maison. Avec ceci, un accueil fantastique d’attention.

L’Atelier de Laurence

Dans cette toute petite crêperie aux murs parsemés d’objets et affiches vintage, on commande au comptoir, après avoir composé soi-même la garniture en piochant parmi les bons ingrédients, de belles galettes à la farine de blé noir bio, des crêpes goûteuses et d’excellentes glaces maison. À moins de préférer emporter l’objet du délice pour une dégustation en bord de Sèvre, toute proche. Accueil souriant.

Le Bouquet Garni

Dans leur fief chapelain (banquettes jaune d’or, papier turquoise graphique, meubles contemporains), les globe-trotteurs David Guérin et son épouse, Noélia, péruvienne, n’en finissent plus d’alpaguer les becs fins. La raison du succès ? Une inimitable cuisine exploratrice, aromatique et colorée, des associations inédites convoquant de mystérieux ingrédients ramenés du bout du monde, de la technique et du peps. Accueil chaleureux et, aux beaux jours, joli patio en arrière-cour.

À Boire et à Manger

Un chouette restaurant de quartier jouxtant la mairie de Chantenay, où Karine Bourgeois, la patronne, accueille sans façons les habitués, voisins, copains… et les autres ! Murs jaunes et bleus, pierres bien grattées, mobilier dépareillé, on vient profiter de son atmosphère conviviale et enjouée – et bien sûr de la cuisine maison, sincère et travaillée, à base de produits frais. Cerise sur le gâteau, une belle carte des vins.

Le Prologue

Au calme d’une petite rue près de la place Viarme, derrière une façade discrète, le chef Nicolas Bellanger dégaine avec modestie et générosité une élégante cuisine traditionnelle, qui ne laisse pas de marbre. Justesse des cuissons, fraîcheur des produits, dressage soigné, une jolie note d’inventivité : c’est dans le mille côté plaisir ! Service attentionné et enjoué et, aux beaux jours, agréable terrasse en arrière-cour (sinon, deux salles sur rue au sobre classicisme).

Lamaccotte

Lamaccotte a la cote… et on sait pourquoi ! D’abord, l’univers cosy trendy (pastels verts et roses, terrazzo, banquettes arrondies) imaginé par Guillaume Maccotta, hôte de ces lieux. Ensuite, l’élégance des assiettes sémillantes de Maxime Fillaut (La Mare aux Oiseaux, Le Clarence) : une cuisine de partage et de découverte, honorant d’excellents produits de saison, pimpée par des clins d’œil so british. Enfin, l’accueil attentionné et chaleureux et la superbe sélection de vins bio et nature.

Le Dilemme

Voilà 6 ans que, dans son resto intimiste à étages (pierres et charpente apparentes, fauteuils, cheminée), l’audacieuse Élisa Pichaud (passée par le Monte Cristo mais aussi de belles tables étrangères) fait des siennes avec sa cuisine bistronomique fusion. Elle twiste savamment les codes culinaires français avec des influences italiennes et asiatiques, dans de belles assiettes équilibrées dont on ne perd pas une miette. Accueil souriant et dynamique au top.

Le Petit Boucot

À l’abri de l’agitation de la place Graslin toute proche, le resto épuré de Frédéric Chiron (tons bleus et gris, mobilier bistrot, plafond brut, jolies assiettes chinées) met dans le mille. La recette diablement séduisante de ce chef au beau parcours ? Une histoire aux notes voyageuses, racontée avec bienveillance, gourmandise et créativité. Une ardoise courte et de saison valorisant les beaux produits du terroir. Des flacons de choix (dont de sémillants muscadets). Ici, on se régale avec bonheur.

La Cachette

Bienveillance et authenticité sont au menu dans le refuge, niché dans une ruelle discrète, de Valérie (en salle) et Joël Durand (aux fourneaux). Dans l’assiette d’abord : tout est frais, goûteux, fait maison, bien sourcé et souvent bio, avec une prédominance végétale (mais pas que). Dans le bel accueil aussi : attentionné, avec l’envie sincère de faire plaisir. On prend donc son temps, celui d’apprécier la cuisine et l’atmosphère charmantes, dans un décor d’objets de famille décliné sur deux niveaux.

Sugar Blue

Succès non démenti pour le pionnier des coffee-shops nantais à l’anglo-saxonne ! Dans ce petit espace très douillet nippé de bleu et bois, toujours bondé, on se pose pour savourer de petits plats frais et faits maison : soupes, salades, clubs toastés, tartes… et une option vegan. À toute heure, exquis gâteaux à accompagner de divins cafés et autres jolies boissons.

La Passagère

Dans ce chic salon de thé du mythique passage Pommeraye, souvent bondé, la vitrine de délicates pâtisseries nous fait de l’oeil dès l’entrée. Ici (ambiance cosy, sièges en velours rouge, boiseries, miroirs) on grignote à toute heure – et il n’y en n’a pas que pour les becs sucrés : à la carte, de petits plats simples, légers et bien réalisés, à accompagner d’une boisson raffinée. 

Dînette

Tea time ou déjeuner, on se lève tous pour Dînette ! À deux pas du château, ambiance coffee-shop cosy (poutres en bois, pierres apparentes, mobilier façon brocante) pour ce chaleureux salon de thé qui ne désemplit pas. Et pour cause : produits frais, goûteuses assiettes maison et de saison, gâteaux hautement désirables, jolie sélection de thés. Psst : brunch le week-end ! 

Papill’

Retour aux sources pour Alexandre Challerie, qui se recentre sur ses amours initiales avec Papill’, désormais installé dans les locaux de feu Karius. La recette reste la même : une carte salivante et à prix doux mêlant papillote, mijoté et plat du jour, plat végé, des entrées et desserts maison en bocaux, à déguster sur place sur son plateau, ou à emporter. 

Villa Saint-Antoine

Face au château de Clisson, cette ancienne filature transformée en hôtel abrite un restaurant au décor moderne et à l’immense terrasse tout au bord de l’eau. Habitués et touristes y dégustent une cuisine de brasserie contemporaine, fraîche et bien fagotée, mitonnée par le chef Jérémie Bourgeois. Cave bien pourvue, notamment en muscadets du vignoble voisin. Service professionnel et avenant.

Villa Mon Rêve

Depuis cette harmonieuse maison de maître, où officia jadis le mythique Gérard Ryngel, Jérôme Ponchelle perpétue l’histoire avec sa non moins élégante cuisine de tradition. Largement inspiré par la Loire toute proche, ce chef passé par de belles tables outre-Manche magnifie avec grande technique de beaux produits du coin (asperges, cuisses de grenouille, poissons de Loire…). On s’y rend aussi pour le charme du lieu (jardin arboré, terrasse), l’accueil prévenant et la plaisante carte des vins.

La Cave de l’Inattendu

À la fois épicerie fine bien sourcée, superbe cave très voyageuse, lieu de partage autour du vin et restaurant atypique, le fief (scénarisé avec brio) du sommelier d’élite Olivier Hodebert (finaliste Meilleur caviste du monde à deux reprises) ne laisse pas de marbre. Assis à l’une des tables disséminées dans ce joyeux dédale, on profite d’une cuisine de marché et de saison fraîche et directe, inspirée par les derniers arrivages de beaux flacons. Évidemment, excellents accords mets-vins.

Le Clos
du Cellier

Sur une placette croquignolette du joli bourg du Cellier, cet ancien hôtel accueille avec standing promeneurs des bords de Loire et habitués, côté terrasse sous le pin parasol ou côté vaste salle aux belles pierres grattées. La cheffe Nathalie Ciesielski amadoue les papilles avec une gourmande cuisine classique revisitée (produits locaux et de saison, accents de bords de Loire). Son mari, Arnaud, en salle et au tire-bouchon, propose une carte des vins sérieuse. N. B. : menu végétarien.

La Cantine
ô Moines

Ce joli restaurant propose une cuisine traditionnelle de marché, fraîche et délicatement dressée, aux notes bistronomiques. On déguste le tout en contemplant la vue magique sur la Sèvre Nantaise depuis la terrasse ou le balcon, ou confortablement attablé dans l’une des deux élégantes salles contemporaines (sièges en velours, suspensions en verre ou métal doré, marbre, vinothèque vitrée…).

Le Romarin

Vingt ans qu’Émeric Banon cajole les palais délicats dans sa demeure bourgeoise du XIXe siècle aux multiples salles feutrées. Cette toque au beau parcours gastro se réjouit de fricoter, à la carte ou en carte blanche, d’impeccables assiettes (provenances soignées, superbes jus, jolis dressages…). Côté salle, l’équipe prend plaisir à accueillir en toute gentillesse et bons conseils sur les jolis flacons de toutes régions sélectionnés en direct vigneron. Petite terrasse aux beaux jours.

Le Rive Gauche

Dans cette confortable institution des bords de Loire, côté sud, le chef Christophe Fouré déroule depuis 1999 une partition gastronomique sans fausse note. Depuis la salle feutrée, la terrasse arborée ou la véranda panoramique, on apprécie une belle cuisine classique, très maîtrisée, aux inspirations d’ici et d’Asie, qui met en avant le produit. À marier avec l’une des bouteilles de toutes régions, piochée dans la carte longue comme le bras. Accueil avenant.

Le Pavillon

Décor soigné et ambiance feutrée pour cette vaste maison de maître : escalier de pierre, moulures, quatre salles à manger, nappes damassées… Denis et Marie-Jeanne Janneau, les patrons, et le chef Romain Olart y proposent une savoureuse cuisine bistronomique, bien rodée, collant aux saisons, dopée par un petit brin créatif. Dans le verre, une cave étoffée aux accents bourguignons et beaux muscadets (à emporter côté boutique sommelière). De quoi oublier les concessions automobiles environnantes !

L’Orée du Bois

Terrasse en bois ombragée, bassins japonisants, généreuses baies vitrées donnant sur un décor de sous-bois : zénitude assurée à L’Orée du Bois, aux portes de Nantes ! Dans l’assiette, on se délecte de la cuisine classique revisitée, tout en élégance, en finesse et en technique du chef Patrick Giraux, qui aime mettre à l’honneur les produits nobles du terroir nantais et d’ailleurs. À accorder avec la belle sélection de crus de Loire bio.

Le Manoir
de la Régate

La belle histoire continue pour la famille Pérou et son superbe manoir ! En cuisine, Mathieu, étoilé en rouge et vert depuis 2021, affole nos papilles en magnifiant des produits triés sur le volet (pêche d’Erdre et Loire exclusivement, potager personnel…). Pour des splendeurs d’assiettes, éthiques, sensibles, twistées par des fleurs et herbes sauvages. Tandis que côté salle, sa soeur, Anne-Charlotte (prix Michelin accueil et service 2022), nous fait vivre une expérience simplement incomparable.

Le Laurier Fleuri

Les audacieux qui poussent la porte de cet ancien relais de diligence sur la route de Clisson seront récompensés ! Le credo du chef Olivier Giraudet, passé par de grandes maisons : sublimer, avec inspiration, technique et subtilité, d’excellents produits locaux et de saison. De quoi réjouir les palais et les yeux des gourmets. Si on ajoute un accueil feutré et professionnel, et une sélection de belles bouteilles : au final, un très bon rapport qualité-prix !

Le François 2

Au cœur du bourg de Couëron, une table valeur sûre : celle des Morbihannais Solenn et Jérôme Evain, qui réjouissent les habitués avec une cuisine traditionnelle braquée sur le terroir (viandes bio de leurs frères bretons, légumes et fromages principalement couëronnais…). Des menus classiques bien exécutés que l’on dégustera côté salle (pierres apparentes, ambiance feutrée) ou dans la jolie cour, accompagnés d’une bouteille de la généreuse carte des vins. Service spontané et attentionné.

L’Envol

Aux portes de Thouaré-sur-Loire, derrière une devanture rouge, une adresse plaisante (fauteuils en cuir gris, bois, petite terrasse) qui réjouit les habitués. Le programme du chef Nicolas Neck ? Une cuisine traditionnelle colorée, à base de produits frais travaillés avec attention, et des propositions qui changent chaque semaine. Mais encore ? Cartes des vins soignée, bières locales et de microbrasserie, service charmant, tarifs très accessibles et menus à emporter.

Du Coq à l’Âne

Sous les avions, la ferme ! Au calme, dans cet ancien corps de ferme près des pistes de l’aéroport, un magasin de producteurs bio, une ferme pédagogique (jardin, poulailler, bergerie)… et ce restaurant à l’esprit auberge rustique. On y sert sans chichi une cuisine paysanne fraîche et bien exécutée, rendant hommage aux excellents produits fermiers du magasin, son principal fournisseur. Très agréable terrasse en bois, service sympathique et jolis vins de producteurs.

Les Caudalies

Dans cette maison aux murs rouges reçoivent sur deux étages Benoît Arbouin (aux fourneaux) et son épouse, Anne-Françoise (aux flacons). En bas, dégustation de menus imaginatifs à tendance gastronomique, à base de produits frais ; en haut, grignotage plus décontracté de planches, tartines et salades. Pour accompagner tout cela, faites confiance aux conseils avisés de la sommelière pour choisir un verre (ou plus si affinités) parmi plus de 300 bouteilles sélectionnées avec passion.

Auberge
du Vieux Gachet

Belle réputation pour cette auberge gastronomique des bords d’Erdre, orchestrée depuis plus de 30 ans par Walter Lescot. Et pour cause : un savoir-faire solide, des produits nobles, des associations avisées et raffinées, une large cave. Bref, une généreuse cuisine classique qui ne laissera aucun palais de marbre ! Service impeccable et vue imprenable sur l’eau et le château de la Gascherie, en face, depuis la terrasse ou derrière la longue baie vitrée.

L’Archipel

Aux manettes de cette oasis tout en sobriété contemporaine, Fabrice Bernard signe une cuisine gastronomique voyageuse, singulière, très créative. Son inspiration ? Ses aventures aux quatre coins du globe, notamment en Asie. Cela donne de superbes assiettes, à base de produits locaux, musclés par des assaisonnements bluffants (gingembre, wasabi, curry, coco…). Mignonne petite terrasse, offre à emporter.

Ti Lichous

Dans ce repaire chaleureusement ripoliné, Jean-Marie Rolland mitonne avec d’excellentes matières premières fermières des spécialités 100 % Breizh, bien au-delà des crêpes et galettes (fameuses au demeurant) : potées, kig ha farz (le jeudi en hiver), frigousses… Et bien sûr les desserts du terroir (far, gâteau breton…). Tandis qu’en salle Lysiane Claquin accueille sans façons et tout sourire, et distille le meilleur de la très effervescente scène actuelle du cidre et des quilles nature.

République
“Côté Jardin”

Au coeur de l’Île de Nantes, une salle tout en longueur, pierres, briques, bois et cuir. Derrière, la terrasse ensoleillée aimante les habitués dès les premiers beaux jours. On y dévore de plaisants et généreux classiques de bistrot, rincés par des crus locaux de bon aloi. Bichonnerie spéciale pour les amateurs de belles chairs : le kamado (barbecue traditionnel japonais) mitonne des viandes tendrissimes. Accueil aux petits oignons. De quoi mettre tout le monde d’accord !

La P’tite Ardoise

Bienvenue dans cet ancien resto ouvrier devenu un extra bistrot de quartier, authentique et populaire. Le gouailleur patron, Samuel Baudri, y accueille chacun (les nombreux habitués… ou pas !) d’un petit mot. La recette de son succès ? Une cuisine de marché bistrotière, simple, généreuse et goûtue, de petits pifs très abordables, une ambiance jubilatoire, un service efficace et l’humour singulier du taulier.

Le 1

Superbe point de vue sur la Loire depuis cette brasserie chic et design récemment liftée (ripolinage bleu-gris, chaises bois et vert, suspensions ajourées). Au programme, estampillé Jean-Yves Guého : carte voyageuse et parfums d’ailleurs (en mode tapas ou au menu), mais aussi les classiques du genre. Le tout envoyé avec maîtrise par la jeune brigade que l’on voit s’activer dans la cuisine ouverte. Avec ceci, de fort belles quilles, un service avenant et pro, une jolie terrasse.

La Civelle

Sur deux étages et quatre salles au décor indus chic (grandes tables, lampes basses, pierres apparentes, miroirs, majestueux comptoir), ce restaurant de Trentemoult est une institution à portée de Navibus qui propose de bons classiques de terre et de mer, entre bistrot et brasserie. Côté verre, une ample carte des vins pour tous les goûts. Sans oublier bien sûr la vue sur Nantes et la Loire. Réservation conseillée, notamment aux beaux jours pour la terrasse les pieds dans l’eau.

L’Atlantide 1874
Maison Guého

Depuis son manoir avec vue magique sur la Loire, Jean-Yves Guého s’adonne toujours avec malice et générosité à une cuisine très fine, mettant en émoi les papilles les plus maniaques. Le brillant chef étoilé transforme des produits d’exception, au tropisme iodé, en assiettes magistrales, vibrantes et précises, retraçant à la fois son parcours voyageur et ses racines bretonnes. Ambiance contemporaine chic, cave à la hauteur du lieu et service évidemment impeccable.

Tartines et Bouchons

Derrière le bar-comptoir central de son bouchon aguichant, le rieur Laurent Debray discute, blague et partage son amour du vin avec les tables de copains et habitués assis à touche-touche – et tous les autres. Dans un décor typique de bistrot, tout de bois fagoté et alignant les jolies quilles, on dévore de bons classiques du genre, largement carnassiers, mitonnés avec des produits frais et locaux. Et on fait confiance au patron pour choisir le flacon qui rincera ça en toute harmonie !

Tapas et Vinos Restaurant

Dans cette ancienne demeure aux poutres et pierres apparentes, la cheffe Pamela Solar Livacic fait des siennes avec sa cuisine tout feu tout flamme aux saveurs atomisantes. Le midi, formule du marché aux influences ibériques à base de produits frais et locaux. Le soir, place aux pétulantes tapas, dans une ambiance comme à Barcelone ! Côté soif, on fait confiance au passionné Sébastien Mallet pour dégoter la perle rare au sein de la judicieuse sélection d’étiquettes espagnoles et sud-américaines.

Song Saveurs et Sens

Voilà plus de 10 ans que la vague (song) de Nhung Phung, Coup de Cœur 2011, fait perdre leur boussole aux palais exigeants. La cheffe, autodidacte aux racines vietnamiennes, globe-trotteuse de l’Asie du Sud-Est (Laos, Cambodge, Thaïlande), propose un exquis périple tout en finesse et créativité, fusion de ses influences asiatiques et des beaux produits locaux. Peps, parfums, saveurs sont au rendez-vous, dans un élégant décor bleu poudré aux influences zen. Carte des vins voyageuse.

Crêperie Heb Ken

Moelleux ou croquant ? L’emblématique Heb Ken remporte le match du fondant, en un ardent hommage à la crêpe bretonne perpétué depuis 40 ans. Les rozells y tournent sans discontinuer, avec savoir-faire, pour sortir ces cajoleries authentiques, au sarrasin ou au froment bio, garnies de produits du terroir. L’après-midi, la salle cosy (murs bleus et jaunes, papier fleuri, banquettes velours) mue en salon de thé aux alléchantes pâtisseries (sur place ou à emporter). Service efficace, miniterrasse.

Crêperie de Brocéliande

Les amateurs de contes et légendes, et de galettes bien kraz (croustillantes) sur les bords, opteront pour Brocéliande dans le duel moelleux vs craquant. Ils se réjouiront devant ces disques dentelés, préparés minute à partir de farine de blé noir bretonne et bio, bien beurrés et copieusement garnis de produits frais et locaux. Le froment (bio lui aussi), classique ou flambé, n’est pas en reste ! Bières et whisky bretons, cidre artisanal, et petite terrasse côté rue.

La Cigale

Une institution nantaise depuis 1895 que cette brasserie au superbe décor Art nouveau (banquettes, faïences, miroirs et sculptures…), qui respecte les canons du genre : carte de grands classiques, superbes plateaux de fruits de mer, vins éblouissants, nappes damassées, gilets de garçons de café, service continu de potron-minet jusqu’à tard… On s’y attable à toute heure pour profiter de cette atmosphère unique et, aux beaux jours, de l’agréable terrasse.

Les Bouteilles

Vingt-deux ans que Mickaël Ravier, caviste passionné et cuistot autodidacte, fricote à l’instinct une cuisine de produits (frais et très bien sourcés, au marché de Talensac voisin ou dans des fermes du coin), entièrement dédiée à la mise en valeur de ses quelque 800 quilles de compétition. Au milieu des bouteilles, alignées sur des étagères ou dans leurs caisses, on se régale donc, en profitant d’un accueil avenant et très professionnel – et bien sûr de conseils avisés quant aux accords mets-vins. 

Beckett’s

Tables rapprochées, mobilier dépareillé, citations littéraires aux murs, et en fond sonore l’accent so irish du tenant des lieux : on se sent bien dans l’antre façon pub, si animé, de Mark Kelly. L’assiette est tout aussi voyageuse : saveurs punchy bien relevées, produits très frais, accents world food piochant aux quatre coins du globe… Desserts immuables et réconfortants. Belles mousses et service efficace. Réservation nécessaire.

À partager

Sous les hautes colonnes néoclassiques de la salle des pas perdus de l’ancien palais de justice, devenu un hôtel de luxe, plus besoin de choisir (et donc de renoncer…) : avec son dîner à partager (ou pas !), on peut toucher à toutes les recettes gastronomiques de la carte et profiter de beaux produits rigoureusement choisis, très bien cuisinés, en toute convivialité. Dans le verre, un large casting faisant la part belle aux vins de Loire.

A Cantina

Poutres et vieilles pierres pour les trois salles de ce restaurant, situé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, et piloté par Sarah Simon et Mathilde Lambourd, à l’accueil attentionné. Aux fourneaux, le chef Gaëtan Cozigon propose une cuisine traditionnelle originale, inventive et élaborée, dopée par une belle créativité. On vient aussi pour partager la passion des patronnes pour les beaux flacons : une belle trentaine de références, toutes proposées au verre.

Pickles

Dans son néobistrot , Dominic Quirke continue d’agiter les papilles des gourmets. Voilà une cuisine enthousiasmante, créative, parfaitement calibrée, convoquant un joyeux et punchy melting-pot d’influences pour un résultat très addictif. Avec une grande exigence côté sourcing, tant dans les assiettes que pour la sérieuse sélection de liquides. Depuis peu, excellent accord mets-boissons, alcoolisées ou non, pour exalter cette formidable expérience.

Les Petits Saints

Les fidèles se passent le mot : il faut gravir un long escalier secret et pousser une lourde porte de bois pour découvrir les envoûtantes ogives de cette ancienne chapelle (récemment liftée). Et c’est parti pour la liturgie gastronomique du chef Jérémy Robinet, un brin classique mais fort bien exécutée. Accueil attentionné et chaleureux, intéressante carte des vins qui satisfera tous les palais.

La Pasta

Voilà 40 ans que, dans leur très jaune trattoria aux tables rapprochées et à l’ambiance haute en couleur, l’adorable famille De Nitto (Anne-Gaëlle au piano, ses parents Anna-Maria et Luigi en salle) expédie nos papilles ravies tout droit vers les Pouilles. Avec de bellissima pâtes fraîches maison, impeccablement cuites, révélées par de sublimes produits transalpins (la burrata !…) bien mitonnés – ainsi que des plats familiaux et d’étonnantes focaccias. Jolie sélection de vins de là-bas.

L’Océanide

Dans son fief rétrobourgeois (cuir riveté, tables juponnées, lustres et miroirs), David Garrec, chef breton au remarquable parcours, déploie une carte fort poissonnière – mais pas que. Les gourmets s’y délectent dans une ambiance feutrée d’une formidable cuisine de tradition, bien exécutée, aux cuissons exactes et aux vrais beaux jus. Sourcing intraitable, notamment depuis le marché de Talensac voisin, et cave admirable où se côtoient étiquettes de renom et muscadets millésimés.

LuluRouget

Dans un écrin contemporain sur mesure (velours ocre, bois, béton, brique, superbe cave à vins esprit indus en métal et verre…), Ludovic Pouzelgues cisèle, avec sa belle énergie créative, des assiettes de haute volée. Voilà des produits magnifiques, transcendés par le savoir-faire et la créativité du chef étoilé : cuissons parfaites, belles acidités, combo pointu d’équilibre et de grande gourmandise. Pour des menus (mystères, le soir) qui affolent les papilles. Service au top.

L’Instinct Gourmand

Dans son bistrot de la rue Saint-Léonard à la déco très épurée, Sylvain Le Bras, formé à de prestigieux fourneaux, ficelle une cuisine du coeur tout en simplicité. Si le lieu se veut sans étiquette, les gourmands ne s’y trompent pas et tiennent en haute estime ses assiettes fraîches, concentrées sur le produit, à la technique maîtrisée et l’esthétique travaillée. Pour arroser ces agapes, l’embarras du choix de belles bouteilles.

Crêperie Fleur de Sel

Embarquement immédiat pour une aventure gourmande dans cette crêperie toute nippée de bleu et blanc, avec aux murs des planches du mystérieux marin Corto Maltese. Au menu, concocté par Pierre et envoyé avec le sourire par la capitaine Roselyne Arnou : de bons classiques de sarrasin et froment (farines toutes deux bio et bretonnes), croustillants, et généreusement garnis de produits du cru. Ambiance familiale, petite terrasse sur rue.

Le Coin des Crêpes

La centrale néocrêperie de Nicolas Roure est un incontournable des carnets d’adresses avertis. En cause, ses addictives et inventives (ré)galettes : moelleuses et croustillantes, faites maison jusqu’à la chantilly, avec des produits du cru bien sourcés, souvent bio. À boire, une carte de cidres serrée mais bien pensée. Service dynamique et attentionné, dans un décor scandi dépareillé qui casse les codes du genre. Et un joli coin épicerie.

Le Bouchon

Rue pavée, maison à colombages, tomettes : quel charme pour ce Bouchon à l’esprit boudoir chic tamisé. Et sa si délicieuse et poétique cour-terrasse ! Le plaisir opère aussi dans l’assiette, avec une cuisine de marché à tendance bistronomique fraîche, délicate et colorée, aux saveurs du monde. Judicieuse carte des vins, accueil aimable et dynamique.

L’Abélia

Dans cette demeure bourgeoise 1900 au charme classique (tables juponnées, couverts en argent, lampes d’ambiance…), avec petits salons, jolie terrasse ombrée et verrière donnant sur le jardin, Vincent Berthomeau bichonne de superbes produits du coin. Il les transforme avec talent en assiettes gastronomiques endimanchées, évidemment savoureuses, distribuées avec précision sous l’œil attentif de son épouse, Pascale, en salle. Cave de haut vol.

Le P’tit qu’a fait

Dans un décor coloré de bric et de broc, jeunes parents et gourmands en culotte courte savourent un moment de détente en profitant d’une cuisine familiale, simple et savoureuse – ou des bons gâteaux maison au goûter. Le tout avec le souci de bien faire : recettes de saison, ingrédients bio… Espace jeux bien achalandé, programme d’ateliers ludiques, super terrasse aux beaux jours. 

Izakaya Joyi

Dans ce bistrot tout de bois clair, comme au pays du Soleil-Levant, la fine lame Anthony Nguyen envoie avec savoir-faire des saveurs um(i)amiesques aguicheuses. Au menu, bien sûr la spécialité du chef, les tradi sushis et makis, ciselés sous les yeux des initiés attablés au comptoir. Mais aussi tout un tas de délicieux petits plats nipponisants (tempuras, huîtres panées, porc grillé…) au sourcing consciencieux. Sélection pointue de subtils sakés et whiskys japonais.

Les Chants d’Avril

Dans leur repaire rétro débordant de bouteilles, Christophe et Véronique François jouent avec brio et passion leur jolie musique bistronomique de copains. Lui s’amuse à concocter des menus mystères gourmands, fins et vifs, autour des bonnes choses choisies avec soin sur les meilleurs étals nantais. Elle tire-bouchonne avec grâce pour faire découvrir les étiquettes réjouissantes de sa carte des vins pléthorique. Le tout avec une hospitalité sincère et joyeuse : on reviendra.

Café de l’Orangerie

Attention : super plan terrasse, face aux jeux d’enfants et aux serres XIXe siècle du splendide Jardin des plantes, pour ce petit café-resto orchestré avec brio par Elsa Nuvoli, cheffe et patronne. On vient aussi pour l’ardoise du marché tout en fraîcheur, à base de produits locaux et de saison, souvent bio, qui décline des plats simples, goûteux et bien exécutés, avec option végétarienne. Desserts alléchants, salon de thé en journée, comptoir à glaces aux beaux jours. Réservation nécessaire. 

Brasserie Félix

Le duo Yannick Curty–Jean-Yves Guého a planté sa 2e brasserie, après Le 1, au bord du canal Saint-Félix. Jolie vue sur l’Erdre et le miniport donc, depuis la salle contemporaine aux larges baies vitrées ou la terrasse en bois signée Atelier Vecteur. La carte, quant à elle, aligne d’infaillibles classiques du genre bien exécutés (fruits de mer, tartares…) tandis que, côté verre, on peine à choisir entre les belles références du vignoble français. Service professionnel et courtois.