La tomate à toutes les sauces !
Ce fruit « rouge » venu d’Amérique Latine, où il poussait à l’état sauvage, a été cultivé pour la première fois au Mexique, par les Aztèques ! Cette « tomalt » très proche de la tomate cerise, fut rapportée en Europe par les Conquistadors (XVIe s.). Considérée comme un produit vénéneux, elle ne fut utilisée que comme simple plante ornementale ! Il faudra attendre le milieu du XVIIIe s. pour que l’on découvre ses vertus de légume fruit. On la retrouve alors sur toutes les tables du sud de l’Europe, notamment en Italie, où les Italiens effectueront un travail considérable de sélection afin d’obtenir des fruits plus gros, plus lisses et une peau plus épaisse. Ils imagineront même une technique pour la faire sécher au soleil ! Avec la tomate, ils avaient trouvé l’ingrédient se prêtant à d’infinies variations, qui rehausserait leur importante collection de pâtes ! La quintessence de la cuisine italienne pouvait enfin s’exprimer !
En France, ce sont les Provençaux qui la consommèrent les premiers. Tandis que les Anglo-saxons s’en méfièrent longtemps et recommandaient de la faire bouillir 3 heures, afin de se protéger d’éventuels effets toxiques ! Aujourd’hui, les bienfaits de cette solanacée ne sont plus à prouver. Cultivée en pleine terre de juillet à octobre et sous abri de mars à octobre (75 000 tonnes par an sont produites sous serre en Loire Atlantique), elle est anti-oxydante, excellente pour le foie et riche en vitamine C. C’est aussi un précieux allié pour garder la ligne. Peu calorique et constituée à 94% d’eau elle contribue à l’hydratation de l’organisme et favorise l’élimination des toxines. Farcie, crue ou cuite, froide ou chaude, en sauce, avec ou sans viande, pulpeuse, oblongue, côtelée, ventrue, etc. la tomate nous régale de mille et une façons !